Rencontre avec Damny de La Phaze

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La Phaze retour 2018 concerts

L’annonce de la séparation de La Phaze, en 2012, avait jeté un froid sur la scène alternative française. Ceux qui aimaient tant ambiancer les foules et lever le poing contre tous les maux qui nous entourent finissaient par lâcher l’affaire… Finalement, un peu plus de cinq longues années plus tard, Damny et Arnaud se sont retrouvés. L’envie de remonter le groupe et de repartir à l’assaut des agités a fait son chemin : en 2018, ils vont remettre le feu aux poudres ! Aujourd’hui, Damny nous livre sa vision des choses sur le groupe, la société, les gens ou encore les acteurs de la musique. En toute simplicité.

Salut Damny ! Tout d’abord merci de prendre le temps de répondre à nos questions. La première question que j’ai à te poser, elle est simple, est-ce que tu vas bien ?

Damny : Oui, complètement !

Comme ça, nous partons du bon pied. Pour débuter, une question relativement simple : après 5 ans en sommeil et l’annonce de la dissolution du groupe, qu’est ce qui vous a motivé pour reprendre du service cette année ?

Damny : les dernières élections présidentielles m’ont passionné. La puissance des médias, leur façon d’influencer les manières de pensée de gens… j’ai trouvé ça fascinant. Cela m’a redonné envie d’écrire même si je ne m’étais jamais vraiment arrêté. Ça a largement contribué à notre volonté de refaire de la musique. Même si on s’était revu avec Arnaud auparavant, mais le truc est revenu de manière croissante. Suite à ça, on s’est fixé un petit challenge : celui de se retrouver, d’écrire deux trois choses, et de faire de la musique pendant quelques jours.

Du coup, si je comprends bien, au lieu de se dire « on se revoit maintenant et on repart pour 10 ans », vous êtes plutôt dans l’optique « on se retrouve et on ne se prend pas la tête » ?

Damny : c’est un sentiment un peu mélangé à vrai dire. Les deux marchent en fait. Au départ, on ne voulait pas se prendre la tête. Puis le truc reprend, les retours des gens te galvanisent aussi… Il y a encore de l’intérêt. Puis quand on s’est retrouvé avec Arnaud, on a encore des choses à dire musicalement et artistiquement, tout comme on a encore envie de s’exprimer. Les choses sont revenues naturellement. C’est une nouvelle jeunesse.

La manière dont on revient colle plus avec nos origines

Pour diffuser votre message, cela ne pouvait pas passer par vos précédents projets, la hargne est associée à La Phaze.

Damny : complètement. Si j’avais fait des textes similaires dans mes autres projets, cela aurait doublon et je ne voulais pas. Ensuite, je suis le chanteur du groupe, ma voix est reconnaissable, donc je voulais laisser ça aussi à La Phaze.

Quand on parle d’énergie, cela va nous permettre de faire la transition avec le live : sur la dernière tournée vous tourniez à quatre, désormais vous revenez à une formule en trio. Pourquoi avoir fait ce choix ?

Damny : initialement, on aime bien cette formule en trio. Ensuite, la manière dont on revient colle plus avec nos origines, c’est à dire des influences plus electro, donc moins punk/rock. Donc par conséquent, il y aura moins de batterie et d’acoustique. Puis je pense qu’on a besoin de se réinventer un peu, donc le besoin de partir sur autre chose.

Quand tu dis que vous avez envie de revenir à un côté plus electro, tu fais allusion à quelle période du groupe ? Car chaque album de La Phaze est différent, même si les deux derniers (« Miracle », 2008 et « Psalms & revolution », 2011) sont plus estampillés ‘punk/rock’.

Damny : on a clairement envie de se replonger dans les influences de « Fin de cycle ». D’ailleurs, je pense que notre nouvel extrait aurait pu y figurer sans problème. D’ailleurs, sur la première partie de tournée, nous allons faire beaucoup d’anciens morceaux, revisités, pour quelque chose de plus cohérent.

Ensuite, c’est toujours un plus de voir qu’un groupe a plusieurs facettes musicales et sait se diversifier. C’est important d’expérimenter de nouvelles choses.

Damny : oui car souvent les groupes ont la fâcheuse manie de tourner en rond. C’est important de donner un coup de frais à sa musique. L’idée d’intégrer la batterie est, pour moi, venue un peu tard. Du coup, ça a modifié un peu notre façon d’écrire et de composer. D’ailleurs, à un moment donné, on a regretté aussi d’avoir un peu abandonné l’originalité que l’on avait réussi à créer sur « Fin de cycle ».

L’écart musical entre « Fin de cycle » et « Miracle » a été trop grand ? Du moins, c’est ce que tu penses ?

Damny : oui je pense. Je ne dirais pas que c’est une erreur…

… Pas du tout, ce sont différentes aspérités musicales, il faut le voir comme ça, non ?

Damny : exactement. Avec le recul, on se dit que l’écart a été important entre les deux. Que l’identité du groupe a été modifié. On a envie de retourner à ça. On a envie de retourner à quelque chose de plus… (il cherche ses mots).

Urbain ?

Damny : oui ! Urbain. C’est exactement ça !

En tous cas, je ne suis pas le seul à penser ça dans l’équipe, mais l’album « Fin de cycle » est un des albums de la décennie. Il est incroyable cet album ! Autant dans son approche que dans sa musique et les textes, c’est un album incroyable…

Damny : c’est classe, merci ! Je suis retombé sur des choses qu’on avait fait à l’époque, sur des techniques utilisées, et je me suis dit il n’y a pas longtemps que j’avais envie de refaire ça !

Cool ! Pour revenir à l’actualité du groupe, vous avez déjà dévoilé un nouveau morceau il y a plusieurs semaines, Sourire au teint de glace, il y en aura-t-il de nouveaux ? Un album est-il prévu ?

Damny : on voudrait sortir un nouveau titre avant l’été. Il s’appellera Avoir 20 ans. Pour l’album, c’est en projet, rien n’est encore sûr. Après la tournée estivale, il y a de grandes choses qu’on ait envie d’aller en studio pour formaliser tout ça.

C’est une bonne nouvelle. Peux-tu nous dire s’il serait chanté plutôt en français ou en anglais ?

Damny : excellente question ! J’ai envie de revenir davantage aux français. Depuis 1 an je n’habite plus en France et le fait d’être expatrié, cela m’a redonné envie d’écrire en français. Puis aussi, le public de La Phaze aime le sens des chansons. Et je pense que c’est mieux de les chanter en français car ça facilite la compréhension du message. L’anglais est assez impersonnel finalement. On devrait donc avoir 80-90% des textes en français et des petits bouts d’anglais et d’espagnol à droite, à gauche. Je veux aussi chanter un peu en espagnol car on a un petit public ici et j’ai envie de leur montrer que j’ai du respect pour ce pays.

D’ailleurs, vous étiez en vadrouille à Londres ces derniers jours, qu’est ce que vous y avez fabriqué ?

Damny : on a fait des photos (rires) ! En fait, on a été aussi avec le petit nouveau que nous avons recruté, Speaker Louis, le Dj, qui fait actuellement ses études à Londres. C’était aussi pour moi l’occasion d’aller là haut pour travailler le live…

La Phaze 2018 Londres Charlotte Wormley Healing

Crédits photos : Charlotte Wormley Healing

C’était plus une question de curiosité ! Cela va faire une très bonne transition pour la suite : les dates sont calées j’imagine, quand seront-elles annoncées ?

Damny : elles vont sortir très bientôt ! Honnêtement, on les a toutes, une vingtaine actuellement… Cela va sortir, ce n’est qu’une question de jours. On sera d’ailleurs pratiquement présent que sur des dates de festivals.

Nous allons donc surveiller ça de très très près… Avant de passer aux choix de ta playlist, j’ai eu envie en préparant cette interview de revenir sur des éléments de réponses que tu avais donné au webzine Apathie de Nantes, il y a 6 ans, lors de l’annonce de la dissolution du groupe. Par exemple, tu avais dit que l’état d’esprit indépendant s’est envolé, que quelque chose s’est cassé, et que la scène alternative est à terre. Quelle est ta vision là dessus aujourd’hui ?

Damny : je me souviens oui. Je ne pense pas que les choses se soient améliorées. Sur certains points, oui. Par exemple, il y a plein de nouveaux groupes nés avec l’expansion du Net. Ces jeunes-là se moquent du disque. D’ailleurs, qu’il n’y en ait pas, cela ne les choque pas. Ces jeunes groupes s’inscrivent dans une nouvelle mouvance alternative : ils se demmerdent et sont dans l’auto-prod de A à Z. Ils font même leur auto-promo… Ils n’attendent pas d’éventuels labels ou sponsors comme à une certaine époque. Le problème, c’est que ça a du mal à s’agglomérer tout ça : ce sont des initiatives surtout personnelles et je ne vois pas des gens qui disent « tiens, on va se fédérer et on va faire quelque chose ensemble ». Comme une coopérative en quelque sorte. Il y a quelques groupuscules mais à une toute petite échelle. En Angleterre, ça a toujours existé, en particulier dans le drum’n’bass, en garage, en grime, car il y a une certaine culture musicale. Les groupes ont leur propre Bandcamp, ils gèrent eux-mêmes des tas des trucs et ils n’attendent pas d’être dans la lumière pour faire ça. En France, c’est beaucoup plus compliqué…

Les labels se retrouvent d’autant plus vidés de sens avec tous ceux qui partent en solo…

Damny : et oui ! Aujourd’hui, les labels n’arrivent que lorsque des artistes viennent de buzzer sur internet ou qu’ils ont déjà développé une certaine fan base intéressante. Il faut que ça frétille pour eux. Je n’aimerais pas, aujourd’hui, travailler dans les labels type major… concrètement les mecs ne servent à rien ! Ils le disent eux-même de toutes façons.

Ils ne vont plus faire ce travail de fonds, celui de défricheur…

Damny : c’est ça ! Avant, les gars allaient dans les festivals pour dénicher les nouveaux talents, c’était excitant ! Il n’y a plus cette volonté de prendre un projet de zéro, quasiment, pour voir jusqu’où nous allons pouvoir l’amener. Il y a aujourd’hui des tas de labels qui ne font plus rien à part du suivi ou du back catalogue. Et puis surtout, ils prennent la pomme quand elle est mûre. Après, je ne parle pas des petites structures familiales où il y a un, deux ou trois mecs qui s’arrachent les doigts. Le constat peut être le même dans le webzinat où tu peux avoir des mecs passionnés. On a un bon exemple actuel avec Eddy de Pretto : à la base, la structure qui le produit, c’est une petite boîte dans le 11ème sur Paris. C’est un petit bureau en fait. Je ne sais pas comment ça s’est fait, mais s’il faut, il se connaissait, et tout est parti de là. Mais c’est vraiment de l’auto-prod’. Peut être qu’il y a eu des contributeurs externes mais on est sur un tout petit truc. On est plus sur le modèle d’il y a 20 ans : on ne se pointe plus chez Universal avec sa maquette que l’on fait écouter. Là, les gars ils balancent leur truc tout prêt et ils le mettent sur internet. Ils montent un service promo et ils voient si ça mord. Basta !

Du coup, avec ce changement de fonctionnement, des choses qui auraient mises à la poubelle il y a 20 ans peuvent passer aujourd’hui, et vice versa. Regarde l’exemple de JuL. Il y a 20 ans, je ne pense pas qu’il aurait pu signer sur une major, les mecs ne l’auraient pas signé. Pas tout de suite en tout cas. Il a fait son truc sur internet et c’est le public qui a décidé. Le mec est aujourd’hui complètement indépendant et il est chez Believe en distribution et ça, c’est un coup de maître. JuL, ce ne sont pas les majors qui ont décidé de le faire monter, ni les radios, c’est son public. Et il y a d’autres artistes à citer, avec d’autres critères de qualité…

Il y a un changement de paradigme : aujourd’hui, tout le monde peut faire de la musique derrière son PC, tout le monde peut l’écouter, tout le monde peut la partager… Cela offre une certaine visibilité mais aussi une masse d’artiste très importante. Le modèle de la musique est de plus en plus compliquer à aborder.

Damny : oui, et il y a un chiffre assez parlant là dessus : il y a environ 3 heures de musique qui sont uploadées toutes les 3 minutes… Donc c’est la folie car c’est potentiellement autant de groupes potentiels.

Aujourd’hui, on a donc des gens qui choisissent de faire le chemin inverse en se disant « c’est plus possible ! »

C’est clair. Pour tendre doucement vers la fin de l’interview, je fais faire une dernière allusion à l’interview donné en 2012 au webzine Apathie, tu disais à l’époque que tu ne voulais pas que le groupe, à travers ses messages engagés, devienne une sorte de parodie. Que penses-tu de cette décla aujourd’hui ?

Damny : ça a d’ailleurs été un peu ma hantise. Moi, maintenant, je ne cherche plus à faire du prosélytisme, je ne veux plus chercher à convaincre qui que ce soit : chacun est responsable et fait ce qu’il veut. En revanche, il y a des jeunes qui sont aujourd’hui en plein consumérisme et qui sont totalement compatissants avec le système qui leur dit comment penser, comment agir.  Mais il y a aussi des gens qui sont en train de revoir leurs priorités, qui veulent penser différemment. Et il y en a de plus en plus ! On est en train de se rendre compte que quelque chose ne tourne pas rond et qu’il faut le dépasser. Ce n’est pas pour rien que plus de plus de gens se tournent vers le spirituel, de mieux manger, d’apprendre à mieux respirer… Nous sommes peut-être arrivés à un certain paroxysme de perte de repères en tant qu’êtres humains. Aujourd’hui, on a donc des gens qui choisissent de faire le chemin inverse en se disant « c’est plus possible ! ». Alors, oui, il y a 6 ans, j’avais peur que nos discours deviennent en quelque sorte parodiques en levant le poing. Au final, on peut être sincère et défendre notre truc. L’entendra qui l’entendra, en tous cas, je ne cherche pas à faire du prosélytisme. Maintenant c’est « choisis ton camp » en gros !

Toutes les initiatives citoyennes comme méditer, mieux manger, la mise en place de circuits courts bref je ne vais pas tous les citer mais des choses se mettent en place pour contre-carrer le système, que ce soit à une échelle individuelle et collective. Il est clair que si nous continuons à avancer dans cette voie-là nous allons courrons tout droit à la catastrophe. Et derrière Sourire au teint glace, il y a de ça derrière !

Damny : oui complètement et c’était l’idée. On m’a déjà traité de moralisateur quand j’étais jeune, et j’accepte les critiques, mais avec l’âge on évolue. Tout n’est pas désespéré non plus. On a le choix de penser autrement. Dans cette chanson, cela parle de la technologie, d’innovation et c’est aussi pour rappeler qu’elle ne fait pas que des trucs minables, il faut être vigilant à ne pas tout mélanger. Aujourd’hui, on a ça… mais cela ne sert pas qu’à ça ! Moi-même, je suis un grand friand de technologie ! Il ne faut pas l’interpréter comme une dictature du désespoir ou de la morale.

On pourrait presque dire que c’est un épisode de Black Mirror musical !

Damny : c’est très drôle ce que tu dis car on m’a fait découvrir cette série récemment… au moment où l’on était en train de finaliser le titre. J’ai halluciné ! Après cela reste des réflexions qui, je pense, à des millions de personnes aujourd’hui. Tout le monde n’est pas abruti ! (rires). Honnêtement, je me suis désintoxiqué de mon téléphone portable car il fut un temps où je me levais et je sautais direct sur mon téléphone. Là, j’ai commencé à prendre peur et je me suis dit « mais qu’est ce que tu fais, ça va pas ou quoi ? T’as besoin d’amour, t’as besoin d’amis ! ». C’est très dangereux n’empêche. Je me suis rendu compte que c’était vicieux, comme une drogue, que ça jouait vraiment mon mental. Et Facebook c’est pareil ! Le fameux like te signifie que la personne pense ceci ou cela, c’est super vicieux… Et les mecs le savent. On se rend justice tout le temps. Dès qu’on poste un truc, on attend de voir ce que l’autre va en penser, c’est l’enfer. Avant on s’en foutait !

Et avec l’ajout des émotions cela renforce le truc…

Damny : oui ! Si tu es un peu fragile psychologiquement, que tu n’as pas trop de soutien autour de toi, c’est terrible. Là, je fais mon auto-critique, je vois des potes, des musiciens, des artistes qui sont, à des moments donnés, un peu moins dans la lumière, et ils sont en attente de savoir ce qu’internet va penser d’eux. C’est terrible. Le pas est très vite franchi ! Tu peux raconter ta vie sur Facebook ou ailleurs, mais tu le fais dans un cercle privé, très restreint, pas aussi ouvert qu’aujourd’hui. Je ne suis pas sûr que Zuckerberg et les autres aient pensé le truc comme ça à l’époque. Le problème, c’est que les gens ont envie d’aller vers là aujourd’hui. Ils se sont accaparés le truc, l’ont accentué.

Le problème c’est que cet outil est devenu, pour tous, est un très bon outil de com’…

Damny : oui, c’est clair ! Mais je pense que la nature humaine a, au fond d’elle, un côté un peu foireux. On n’est pas une espèce finie, pour être franc, comme par rapport certains animaux. Et je pense que l’on aime aller vers des trucs un peu décadent. C’est dans la nature humaine ! Tout ça pour te dire que je ne suis plus dans ce truc de moralisation, j’essaie juste de donner mon point de vue, qui est très personnel et en fonction de choix que j’ai fait. Après, libre à chacun de penser comme il veut. Certains le verront comme une chanson alarmiste, d’autres se diront peut-être que c’est chouette d’entendre des gens qui pensent comme eux… Et c’est ce que j’aime avec internet : tu peux aussi t’accrocher à plein de gens qui vont expérimenter, je dis n’importe quoi, une certaine forme de méditation, je l’ai testé, ça m’a fait du bien, et j’ai envie de la partager ! Cela m’a permis de faire le deuil d’une certaine colère, etc., et toi tu vas pouvoir le découvrir sur internet.

Oui ! C’est un des bons côtés d’internet. Merci pour cette parenthèse technologique forte intéressante. Nous allons finir cette interview par la traditionnelle question que Le Musicodrome pose systématiquement à chaque interview : qu’est ce que tu voulais faire quand tu étais petit ?

Damny : c’est rigolo car j’ai pas mal repensé à cette question quand le groupe s’est arrêté. Ma mère m’avait poussé pour faire des études d’avocat en fait. Et c’est un truc qui m’aurait plu, vraiment. Je m’intéresse beaucoup à des gens comme Dupond Moretti car ce sont des gens qui sont difficilement palpables, ont une certaine profondeur. Je m’intéresse toujours aux grandes affaires, je trouve ça passionnant, j’essaie de me positionner là-dedans. Comme si je voulais savoir qu’elle était la raison du juste en quelque sorte. Si je n’avais pas fait de musique, je pense que je me serais lancé là-dedans. Cela pourrait même être envisageable encore, qui sait. J’ai encore du mal aujourd’hui de me dire que ma vie puisse être entièrement consacré à la musique. Car la musique c’est un peu un amour, des amours. J’espère qu’à 50 ans j’aurais un déclic pour autre chose et que je vais être à fond là dedans ! Puis il faut laisser la place aux jeunes comme on dit !

Ça va, tu as encore de la marge ! Je te remercie d’avoir joué le jeu en tous cas et d’avoir répondu à nos questions. La seconde partie de notre interview va donc porter sur ta playlist du moment (parution cette semaine sur Le Musicodrome).

Propos recueillis par Aïollywood le 12 mars 2018.

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