BAZR, le festival pop à Noël (Sète, 34) 6-7.12

6 min de lecture
Tshegue
Temps de lecture : 2’50

Qui dit Noël, dit retour de notre festival préféré de l’hiver, le bien nommé BAZR !

Si le mois de décembre rime avec Noël, grèves et fin d’année, les joyeux lurons d’Unaenime collective nous le rendent lumineux et festif. Comme chaque année, le marché de Noël des créateurs s’est installé dans les entrepôts Larosa à Sète tandis que foodtrucks et auto-tamponneuses ont pris part à l’extérieur. Nous n’oublions pas le chapiteau, animé tout le week-end par les dj de Piñata radio.

Mais BAZR, c’est aussi deux soirées de découvertes musicales plutôt électroniques entrecoupées d’un karaoké techno déjanté et des prêches rock’n’roll du Pasteur Guy.

Une première soirée pour bien démarrer

Les mouvements de grève auront finalement eu la peau des très attendus Isaac delusion, remplacés au pied levé par Tropicold qui n’a pas hésité à réveiller les murs de l’entrepôt sétois par un set très techno. La soirée a ensuite démarré comme prévu avec le local de l’étape, le montpelliérain SIAU. Tout récent lauréat du prix Georges Moustaki  de l’artiste indépendant chanson française, SIAU n’a pas hésité à braver le froid manches nues pour nous emmener dans son monde d’électro-pop aérienne. Nous vous invitons à découvrir le titre Port Marianne qui évoquera bien des images aux montpelliérains…

https://youtu.be/D0NM06tTiZI

Nous avons eu ensuite le plaisir de retrouver Dombrance sur scène pour un set dont il a le secret entre hommes politiques et électro festive. Toujours affublé de son costard bleu et de sa cravate, il a entrainé la foule dans une transe qui a rapidement fait grimper la température de Larosa. Nous avons eu le plaisir de discuter avec lui après son set. Son interview sera prochainement en ligne.

C’est le producteur Molecule qui a eu la lourde tâche de clôturer la soirée. Adepte des conditions extrêmes depuis ses deux derniers albums, ce n’est pas la température de BAZR qui allait faire peur à cette aventurier des platines. Armé d’un dispositif de projection nous plongeant au cœur de la banquise arctique, Molecule a déroulé un set sauvage entre techno et moments suspendus…

Une deuxième soirée pour confirmer

Locale de la soirée, Julie alias Mâle, est venue nous dévoiler son projet solo. Voix du groupe avignonnais Le Super Homard, Mâle dévoile une musique à la fois douce, brûlante et touchante.

Le duo Ko Shin Moon nous emmène ensuite vers le monde oriental en distillant une musique à la fois ancestrale et moderne. Mixant instruments traditionnels et synthétiseurs, Ko Shin Moon a entrainé le public dans une transe qui aurait pu durer jusqu’au bout de la nuit tant cette musique est chaleureuse et universelle. Une très belle découverte que nous vous encourageons à aller explorer sur leur site.

Le public était bien réchauffé après cette première partie de soirée. La déferlante Tshegue allait donc pouvoir débarquer sur scène. Et le mot est faible. Entrainé par la très énergique Faty Sy Savanet, chanteuse punk originaire de Kinshasa, Tshegue a totalement enflammé le dancefloor pour une prestation qui restera dans les annales du festival ! Des percussions à n’en plus finir, des lignes de basse explosives et une chanteuse déchainée, le cocktail explosif pour une soirée réussie. Un groupe à ne surtout pas louper s’il passe par chez vous.

Ce sont les dj’s de la Mamie’s qui ont clôturé le festival. Nous n’avons pas poussé jusque là, nous étant déjà remplis de beaucoup de très bonnes ondes.

BAZR 2019 était un très grand cru qu’on a eu plaisir à arpenter une fois de plus. Bravo à Unaenime collective pour nous offrir un aussi bel événement au cœur de l’hiver.

Crédits photos : Olivier Scher

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