Il y a de nombreuses façons d’apprécier la musique. Le Musicodrome vous propose ici un angle d’attaque inédit. Deux fois par mois, nous vous proposerons une photo ainsi qu’un poème, inspirés d’une chanson, de ses couleurs, de ses saveurs, de son histoire. Pour ce quatrième poèmodrome, c’est Mountain Men qui est à l’honneur. Pourquoi Le Testament ? Parce que cette version apporte un autre éclairage sur la musique de Brassens, imposant un rythme plus lent qui traduit bien l’ambiance de cette chanson. (Le mot des auteurs).
Tu as beau le savoir, que c’est irrévocable,
Tu ne veux pas le croire, tu ne t’en sens capable.
Tu voudrais que ça dure, encore et pour toujours,
Tu voudrais faire le mur, simplement pour un tour.
Mais la mort tu embrasses, très serein, très paisible
Tu regardes qui passe, l’infini des possibles.
Et dans ce sac de vies, tu en as choisie une,
Par défaut, par envie, partenaire de fortune.
Elle t’aura suivi, sans jamais te lâcher,
Jusqu’à ce que l’ennui, vienne enfin te chercher.
Alors tu te replonges, dans cette nostalgie,
Tes souvenirs te rongent, as-tu toujours agi ?
De très près de très loin, ta femme sera triste,
Mais son jour va bon train, elle rejoindra la piste.
Tu trouveras mignon, cet autre homme à son bras
La seule condition : qu’il chérisse tes chats.