[Hors format] Azad Lab sort du four au Rex (Toulouse, 31) 23.05

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Groum’ était au concert d’Azad Lab, pour la présentation de leur nouveau projet Cosmogonies au Rex, à Toulouse (31). Groum’ voulait faire un article. Groum’ a toujours rêvé d’être interviewé. Groum’ n’a jamais été interviewé. Groum’ s’est donc interviewé !

Qui es-tu ?

Je suis Groum‘, membre du Musicodrome depuis 2 ans et j’aime bien sortir des sentiers battus. Je sais jouer la Simca 1000 à la guitare et je connais un poème de Gaston Couté par cœur.

Je vois ça… Donc tu étais au concert d’Azad Lab ?

Oui, en effet, et j’ai été surpris ! Le groupe a énormément changé pour ce nouveau projet, seuls restent Romaric et Clovis (avec quelques featuring d’anciens bien sûr…) et cela donne une toute autre couleur au Lab qui, fort de ses expérimentations, porte bien son nom. Ils nous présentaient ici leur nouveau projet après simplement deux semaines de résidence. Saute dans le vide, et le parachute apparaîtra, comme dirait l’autre (expression populaire, ndlr).

Mais alors, des nouveaux membres, donc des nouveaux titres ?

Évidemment, l’arrivée de Jonathan à la guitare, de Nicolas à la batterie, et de Tania au chant a apporté à la création : certains titres, comme Morning Sun et Red Light, sont repris avec une couleur complètement différente. Quand l’un prend une tournure lounge et complice, la deuxième revêt un habit russe des années 20 et se coiffe d’un style electro-polka. Le Rêve et Des Idées Floues, quant à elles, sont des créations du Lab sous sa nouvelle composition. Plus calmes et au texte réfléchi, elle vont « défendre l’opprimé, les idées populaires », tout en restant « dans l’herbe les pieds mouillés, la main sur le bide ».

Azad Lab est connu pour proposer des concerts qui dépassent le chant…

En effet, comme à leur habitude ils ont fait un concert complet : VJing impressionnant au rendez vous, mise en scène de initiale(avec Romaric explorateur) et finale (avec Nicolas inarrêtable) et l’énergie emplit la salle du début à la fin, le public étant transpercé par des musiciens survitaminés. J’ai déjà hâte d’en découvrir plus de leur projet, Cosmogonies.

Quelle est ta chanson préférée ?

Une petite préférence pour Red light, dont j’appréciais beaucoup la version initiale et dont la nouvelle version m’a agréablement surpris ! Ceci étant, leur chanson Girl power a laissé entrevoir en Tania une bad girl très intéressante et dotée d’une présence scénique remarquable. Ce n’est, encore une fois, que de très bonne augure pour la suite !

J’ai l’amour de ma vie qui danse sur scène

Si tu devais faire un paragraphe poético-sincère…

Le Lab remet le couvert avec une équipe remaniée. Toujours aussi acrobates, ces funambules du contraste savent jongler avec la lumière et l’espace. Hors des conventions, ils touchent à la vraie performance artistique en acceptant la prise de risques. Ici, elle s’avère payante. Oscillant toujours Entre vérités et Conneries, ils sont en harmonie avec leur public, qui finit A bout de souffle.

Un grand merci à Groum’ pour avoir accepté de répondre à nos questions.

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