Wax Tailor présente « Misery » avant le plat de résistance

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Wax Tailor Nîmes novembre 2016 3.13
Wax Tailor
Temps de lecture : 2’20

Misery. Cela résume parfaitement cette année 2020 que tout le monde espère éjecter au plus vite. Oui, mais après ? Le début de 2021 ne s’annonce pas forcément radieux. En tous cas, Wax Tailor compte bien remédier à une partie de nos maux en revenant aux affaires. Un retour sur galette mais aussi dans les salles… quand elles rouvriront.

Depuis 1 an, Wax Tailor rallumait doucement la lumière en dévoilant plusieurs singles à la volée. Comme pour nous lancer un message, celui-ci a fini par devenir plus net pour ne pas dire d’une limpidité imparable. The light, d’abord, en guise de symbole dans un monde qui ne tourne plus rond depuis quelques temps déjà. A l’époque, il nous avait chatouillé l’oreille par son côté dark assumé, comme s’il allait marquer un voyage sans retour, un point de retour impossible à gommer.

En jonglant sur ses incontournables terrains de jeu trip hop, l’artiste s’offrait un appel du pied electro, mais pas que : un peu avant l’été, il sortait Keep it movin, très rap US, en compagnie de D Smoke. Wax Tailor aime se jouer des influences et les mélanger pour mieux se les approprier, la recette est bien huilée depuis toutes ces années, et on retrouve ses principaux ingrédients une fois encore.

Le 12 novembre dernier, Jean-Christophe Le Saoût a sorti un troisième morceau, Misery, avec cette fois Rosemary Standley (de Moriarty, entre autres), pour assoir son règne sur le genre en France : ballade trip hop, sonorités phono qui en font sa griffe depuis ses débuts, Wax Tailor sort là, sans aucun doute, un de ses futurs classiques en devenir. Ce Misery aurait très bien pu figurer sur son premier album, « Tales of the forgotten melodies » (2005). Musicalement, il ne révolutionne pas un genre qu’il explore depuis près de 20 ans déjà, mais l’artiste poursuit ses expérimentations musicales avec passion, cela s’entend et cela se voit ! Le clip, d’une toute beauté (signé Berkey Turk), ne fait que renforcer ce constat : outre la musique, Wax Tailor a encore un message à passer, il est net et sans bavure. Le regard qu’il porte sur ce monde déraisonné, aussi.

La suite aura donc lieu en long format, le 8 janvier prochain, sur son nouvel album, « The shadow of their suns ». A partir de son label, Lab’oratoire, Wax Tailor propose directement des pré-commandes sur internet (plus d’info. ici).

Et ce nouvel opus, Wax Tailor le défendra en live à travers une grosse tournée en cours de construction. D’abord, il faudra se montrer patient puisque, Covid-19 oblige, les premières dates annoncées sont programmées pour… novembre 2021 ! Les choses peuvent changer bien sûr, mais hors de question de s’amuser avec le calendrier et les reports de dates à répétition qui ont animé cette année 2020.

En France, une vingtaine de dates est déjà dans les tuyaux : à Brest (La Carène) le 6 novembre, à Reims (La Cartonnerie) le 17 novembre, à Rouen (Le 106) le 19 novembre, à Lille (L’aéronef) le 20 novembre, à Nîmes (Paloma) le 24 novembre, à Grenoble (La Belle Électrique) le 25 novembre, à Lyon (Le Transbordeur) le 26 novembre, à Besançon (La Rodia) le 1er décembre, à Paris (L’Olympia) le 2 décembre, à Nancy (L’autre Canal) le 3 décembre, à Strasbourg (La Laiterie) le 4 décembre, à Nantes (Le Stéréolux) le 8 décembre, à Toulouse (Le Bikini) le 9 décembre, à Bordeaux (Le Krakatoa) le 10 décembre et à La Rochelle (La Sirène) le 11 décembre.

Crédits photos : Peter 3.13

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