Eiffel au sonambule (Gignac, 34) 25.10

3 min de lecture
Eiffel - Sonambule 2019 (c) Olivier Scher
Temps de lecture : 1’30

Cette année 2019 marque le retour sur scène de l’excellent groupe Eiffel. Nous étions au Sonambule de Gignac (34) pour les retrouver.

Il y a des groupes qui forcent le respect et dont la présence sur scène est toujours un plaisir garanti. C’est le cas avec Eiffel, sur les routes depuis 20 ans et toujours aussi affuté.

Le nouvel album d’Eiffel, « Stupor Machine », est sorti il y a quelques mois et cette tournée est l’occasion de la découvrir joué en live. Les thèmes du groupe y sont toujours bien présents avec ce regard acéré sur notre société. Le ton est pessimiste tout en étant objectif. Il pose surtout un constat avant une quelconque revendication. La plume de Romain Humeau est toujours aussi brillante et le son très rock, presque garage.

Le concert a attaqué avec le titre Place de mon cœur qui ouvre l’album « Foule monstre ». Le ton est donné et on est d’emblée capté par la présence hypnotique de Romain. Si une bonne partie de leur dernier album sera joué ce soir (8 titres), le public (de fans) sera bien servi avec de nombreux titres anciens essentiellement tirés des premiers albums. Nous sommes ainsi ravis de retrouver Inverse-moi, Hype, Je voudrais pas crever de l’album « Abricotine » paru en 2001 déjà !

Nous serons également bien servis avec les titres Il pleut des cordes, T’as tout, tu profites de rien, Tu vois loin, Sombre et Off de l’album « Le 1/4 d’heure des ahuris ».

Quelques titres seront piochés dans les albums plus récents « A tout moment la rue » (bien d’actualité), « Sous ton aile », « Saoul » ou « Milliardaire ».

Eiffel fait clairement partie de ces groupes incontournables du paysage rock français. Romain donne et redonne sur scène comme peu le font aujourd’hui. On sent une vraie envie de partager la musique d’Eiffel et le public en a bien profité. Dommage que ce groupe ne jouisse pas d’une meilleure reconnaissance et galère encore à trouver des salles pour tourner.

Crédits photos : Olivier Scher

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