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Ce samedi 2 octobre sentait bon le retour de ces nuits où l’on ne s’arrête plus de danser. La soirée annonçait complet depuis plusieurs semaines, et pour cause : Dub Echo avait soigné sa programmation pour le retour aux affaires dans son antre emblématique, le Transbordeur. Plutôt habitué aux sessions dub sound-system, le crew lyonnais faisait cette fois-ci équipe avec les stéphanois d’Aftrwrk comme pour conjurer une veille d’un derby tout aussi bouillant. C’est donc tout le gratin du dub électro français, dont la région est un des principaux terreaux, qui jouait ce samedi à la maison, avec le local Panda Dub en figure de proue.
Au total, huit artistes étaient programmés sur les deux scènes du Transbordeur. Sur la grande, les Mahom ouvraient le bal : malgré quelques pépins techniques (“même l’ordi, il a pris la poussière” se marraient-ils), les deux dubbers et leur célèbre chat à bascule envoyaient leurs tracks les plus savoureuses et mettaient déjà le Transbo en ébullition. Pendant ce temps, Full Dub emmenait le Club Transbo dans son voyage électro magnétique avec ses machines et sa batterie. La soirée était lancée.
1h. La grande salle était pleine à craquer. Le patron du dub électro français faisait son entrée sur scène. On sentait le Panda impatient d’en découdre, empressé de communier avec son public, à domicile. Et la foule le lui rendait bien. Comme pour absoudre un an et demi de vide, ou presque, de pseudo-antidote virtuelle à coup d’Aftrwrk Online Festival, le Transbo était chaud, à en suer toute cette énergie de vie trop longtemps étouffée. Et Panda Dub faisait du Panda Dub : plutôt que de distiller toutes ses tracks les plus connues, il expérimentait, encore et toujours, pour une heure de pureté à travers le dub, voire à travers toute la musique électronique avec une conclusion en Drum & Bass. Juste avant ça, le lyonnais s’était permis quelques petites sucreries avec un magnifique remix dub de Walking on the Moon de Police qui faisait chavirer le public.
Mais le temps était compté, le planning serré, et il fallait enchaîner. Pendant que Kandee terminait au Club Transbo, Rakoon enchaînait sur la grande scène. Mais notre choix allait du côté des deux frères d’Ondubground dans la petite salle, et ils nous le rendaient bien. D’« Addvice » à « Brothers », les tourangeaux écumaient leurs projets pour faire sauter les dubbers, toujours pas prêts de lâcher l’affaire. Tant mieux, car Thriakis se préparait à finir le travail avec son Dub Destroyer. On retournait de notre côté profiter de la grandeur sonore et lumineuse de la grande scène pour conclure la soirée avec Tetra Hydro K, autre duo majeur du dub électro français. Armés de leur remix de Labyrinthe de Panda Dub et de leurs tracks de déménageurs (Karnage, Watch Out, etc.), les deux compères nous emmenaient dans leurs sphères stellaires, comme pour achever le trajet cosmique de tout un peuple, une odyssée de dub, de danses et de pogos, en sueurs et en chair, comme on aime pour de vrai.
Note : nous rencontrons un problème dans la résolution des photos postées par notre photographe et nous nous en excusons. Vous pouvez retrouver ces mêmes photographies en très bonne qualité sur sa page Facebook ici.