Marsatac, deuxième jour avec encore de belles surprises à venir !
Après avoir profité de la cité phocéenne, il est temps de retrouver la plage créée sur le site du Parc Chanot dans une chaleur bien estivale.
Une entrée en matière très pop avec Aloha Orchestra permet de démarrer cette fin d’après midi en douceur. Les normands distillent une synth-pop agréable qui convient bien à l’atmosphère du moment. Le temps d’aller boire un coup et de découvrir l’irlandais Rejjie Snow. Très souriant, visiblement heureux d’être sur scène, ce dernier partage ses bonnes vibes avec le public de Marsatac. Dans le palais phocéen, c’est un jeune trio marseillais, Wilko & NDY qui prend les commandes pour un set électro hip hop intéressant et original. C’est le genre de mélange que l’on a pas l’habitude d’entendre. En tout cas, merci à Marsatac de continuer à nous faire découvrir la scène marseillaise !
Ensuite c’est KOKOKO! qui va mettre le feu au Grand Palais. Ce groupe d’artistes et de musiciens originaires de Kinshasa est associé au producteur français Débruit pour produire une musique électro-acoustique joyeuse et communicative. La particularité de KOKOKO! est d’utiliser des instruments créés à partir d’objets de récup’. Couverts d’une combinaison jaune, ils entrainent le public dans une transe bienvenue. En face c’est Nekfeu qui joue, c’est dire la tâche à accomplir pour garder du monde dans le palais. Mission accomplie, et de belle manière, par le groupe le plus intéressant du festival.
Après ce moment intense, NASSER prend les commandes du Palais pour y déverser son électro-rock puissant dans une scénographie bien adaptée à leur atmosphère. Très belle démonstration du groupe marseillais qui donne envie d’explorer leur dernier album sorti il y a quelques mois.
Et pourtant, ce n’est pas fini des bonnes surprises. Marsatac a eu la bonne idée d’inviter le rappeur Moha la Squale. Et on se sera pas déçu par le personnage. Vraie personnalité, vrai plaisir de partager son set avec le public, un super moment de show qui donne envie de mieux connaître le monde de cet artiste. La vraie bonne surprise de ce Marsatac. Il passe à l’automne à Paloma (Nîmes), l’occasion de le découvrir sur scène !
A peine de le temps de nous remettre de nos émotions que la partie électro de Marsatac se met progressivement en place à commencer par un long set de Paul Kalkbrenner sur la grande scène. De la maitrise, du gros son, rien à redire. A l’intérieur c’est sur les sons de Blawan et Bicep qu’on va continuer à s’ambiancer afin de finir la soirée (un peu fatigué, faut bien le reconnaître) avec Nina Kraviz et son électro toujours surprenante.
En conclusion, une très belle édition d’anniversaire pour un festival qui a su relever le défi du changement de lieu et de date en proposant une sélection d’artistes vraiment intéressante.
Longue vie à Marsatac et bonne nuit au chroniqueur fatigué par ce beau week-end marseillais.