La Maison Tellier, dans l’intimité de la Menuiserie (Pantin, 93) 10.10

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La Menuiserie, Pantin. Un lieu intimiste où une soixantaine de personnes peuvent prendre place pour une programmation impressionnante axée chanson française. Il n’y a pas de hasard, le cuisinier du lieu (qui fait aussi restaurant), s’appelle, vous le connaissez peut-être, Nicolas Joseph. Ce soir-là, la menuis’ accueillait Helmut et Raoul, les deux frères guitaristes et chanteurs de La Maison Tellier !

Début prévu du concert, 20 heures. Début réel ? Aucune idée. Le lieu ouvre bien avant le début des concerts puisque faisant aussi office de bar et de restaurant, il permet au futur public de manger et de boire avant d’aller se régaler els oreilles dans l’exigüe salle qui jouxte le restau. C’est donc parti pour deux pichets d’un rouge sympathique entrecoupés de pauses clopes et de discussions avec divers clients. On découvre le lieu à l’éclairage tamisé et l’ambiance chaude.

Le concert se déroule donc dans une minuscule salle toute en longueur qui présente une dizaine de rangées de 5 sièges. On me glisse que la salle a été « agrandie » puisque l’ancien coin artiste sur le côté de la scène est devenu un coin public, les artistes ayant eux, accès à de nouveaux locaux mystérieux. C’est donc une grosse soixantaine de personnes qui entre à la queue leuleu assister au spectacle de deux des frères de  La Maison Tellier. La groupe, qui se produit depuis une dizaine d’années, est en règle générale composé de 5 frères, et non 2, qui donne un aspect plus rock et énergique à leur musique. Pour le coup, la formation en binôme est tout à fait adaptée, en cause : l’espace sur scène et le volume de la salle.

Dans ce cocon intimiste, le groupe se révélera très proche du public avec un « front-man » toujours prêt à dégainer une anecdote à la con quand le guitariste s’accorde. Blagueur, le chanteur l’est aussi lorsque ses dent grincent : Raoul s’assoit à l’harmonium… Sujet de discorde a priori au sein du groupe. On le comprends tout à fait lorsqu’on percute que les grincements entendus n’étaient pas ceux des dents du chanteur… Mais de « l’instrument ». De petites boutades en tubes version duo, du français à l’anglais, le groupe mène la soirée de main de maître.

Ils veulent partir, pas de loge, ils restent sur scène (Applaudissements insistants). Un rappel, on conte l’histoire du groupe (titre éponyme), une reprise, puis un deuxième rappel : on ne peut pas terminer par une reprise (« Tu l’as signé en paraphant le code d’honneur des musiciens ! » – « Ah je ne me rappelle pas avoir signé un machin pareil moi… »). Ça y est c’est la révérence finale, mais le groupe se mêle au public pour sortir de la salle, c’est bon enfant.

Pour ceux (assez nombreux finalement) qui avaient choisi de ne manger qu’après le concert, c’est reparti pour le service. Soupe de potimarron et coq au vin ce soir-là, le tout cuisiné par le fameux chanteur cité en chapeau. Une soirée bien remplie dans un lieu sympa, voilà qui devrait être le commun des soirs de samedis de tout le monde !

Rendez-vous est pris pour très bientôt pour Le Musicodrome à La Menuiserie.

Vous pouvez accéder au site et à la programmation ICI !

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