En plein confinement sortait le nouvel album de l’artiste français Igorrr, « Spirituality and distortion ». Trois ans après « Savage sinusoid » très bien accueilli par la presse et les fans, Igorrr comptait bien continuer à faire parler la poudre tandis que sa côte de popularité est grimpée en flèche. Il faut dire qu’il a un style bien particulier le garçon : certains pensent qu’il est fou, d’autres le considèrent comme un OVNI musical… le mieux est que chacun y aille de son propre avis. Ici, âmes sensibles s’abstenir : Gautier Serre, de son vrai nom, est un génie du mal, un fan absolu de métal qui a décidé de le façonner à son image. Il le malmène en introduisant subitement de la musique baroque, un black métal tonitruant, un dubstep sale sans complexe. Comme il a eu l’habitude de le faire jusqu’à présent, chaque morceau de ses disques est une invitation unique, sans retour, et l’estampiller « breakcore » serait un peu trop simpliste. Dans ce nouvel opus, nous avons jeté notre dévolu sur Paranoid bulldozer italiano pour son métissage improbable… On aurait pu basculer sur le déjanté Kung-fu chèvre, complètement perché, sur l’oriental Camel dancefloor pour les amoureux du digital, sur un Musette maximum pour ceux qui voudraient un son bien agité… accompagné d’un accordéon ! Allez-y, n’ayez pas peur !
Dernières publications
Après une tournée dans de nombreuses salles et festivals depuis la sortie de La Symphonie des
On l’attend chaque année avec impatience notre festival de Noël préféré. Cela se passe au Chai
Comme chaque mois, nous vous proposons notre sélection de bons plans concerts dans le sud de
Après une grosse pause suite à l’album « Rookie » (2014), l’homme à tout faire ProleteR est revenu
Le Rockstore réunit ce soir deux figures d’une musique à la fois libre et expérimentale, entre