Cats on Trees au Rockstore (Montpellier, 34) 07.04

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Cats on Trees était de retour à Montpellier avec un set à la fois intimiste et immersif.

Originaire de Toulouse, le duo Cats on Trees, formé de Nina Goerm et Yohan Hennequin, nous a révélé ses liens assez intimes avec la ville de Montpellier. Nina nous a raconté qu’elle avait vécu à deux pas du Rockstore, dans la rue de Verdun à l’époque où elle était étudiante en musicologie dans la ville. Le projet y est d’ailleurs né, à la grande époque de Myspace ! Yohan nous a également expliqué qu’il était ému de retrouver la salle de son premier tremplin rock, accueilli comme à l’époque par Yassine Khay. Ce dernier lui avait d’ailleurs fait ce qui reste le plus beau compliment de sa vie : lui dire qu’il jouait de la batterie comme Mike Bordin du groupe Faith no More.

Accompagné sur scène d’une violoncelliste/claviériste, Charlotte Baillot et d’un bassiste, Vatea Lega, le duo nous embarque dans un show onirique qui laisse autant à entendre qu’à voir. La scénographie, créée par Alex Hardellet, est en effet très réussie, jouant sur les effets de transparence ou de miroir de deux écrans disposés derrière Nina et Yoann et changeant de disposition en fonction des chansons. Les œuvres de Yoann y sont intégrées, dont des méduses qui semblent se déplacer en apesanteur…

Côté musique, les Cats on trees n’ont pas été avares de leur talent avec 18 titres joués faisant la part belle à leur dernier album « Alie » dont est tiré le single Please Please Please. Les anciens titres ne sont pas oubliés, à commencer par Siren calls, Jimmy ou Keep on dancing. A noter les quelques morceaux joués en français dont La tendresse, titre tout en douceur. Nous avons particulièrement apprécié la version acoustique de Wake up, jouée en toute simplicité, en bordure de scène et au contact du public ou la reprise très originale de Blindind lights de The Weeknd.

Les Cats on Trees représentent un courant pop-rock mélodique et grand public qui fait mouche tout en conservant son originalité et son approche artisanale.

Crédits photos : Olivier Scher

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