Temps de lecture : 1’50
La Cafetera Roja a remis de l’eau à bouillir pour réchauffer un début d’année 2021 plutôt morose. Le mois de mars, période si propice pour les salles de concerts qui carburent habituellement plein tube avant la saison estivale, vont à nouveau rester silencieuses. Alors c’est du côté des bacs, du moins les mieux achalandés, que le son va s’élever. La Cafetera Roja y aura une place de choix !
Éclectique. C’est souvent un des qualificatifs qui revient souvent lorsqu’on évoque le groupe de La Cafetera Roja. De leur rencontre à Barcelone et la fusion des styles dans lequel ils ne souhaitent absolument pas s’enfermer, le groupe vogue au gré de ses envies d’expérimentations musicales. Et depuis toujours ! Il n’y a pas vraiment de frontières dans La Cafetera Roja et c’est ce qui en fait sa force : de leurs débuts un peu plus hispano-world à des penchants plus pop/trip hop actuels, le groupe a au moins le don de nous servir une nouvelle recette sur chacun de ses disques. On adhère, ou non, au concept mais le renouvellement y occupe forcément une place de choix !
En 2017, lorsqu’ils avaient dévoilé « One shot », un premier virage musical s’était opéré : de par la voix d’Aurélia Campione et les univers musicaux, on y avait trouvé de sérieuses influences à la Deluxe, de l’époque où les moustachus voguaient encore entre plusieurs genres musicaux. Mais s’arrêter à une telle ressemblance n’en serait que très réducteur : certes il y avait plus de groove mais La Cafetera Roja n’avait pas oublié de puiser dans sa réserve avec sa guitare rock et son violoncelle pour donner le ton.
Quatre ans plus tard, quel visage veut donner La Cafetera Roja à sa nouvelle virée ? Car il y en aura une, forcément. Elle s’annonce plus que jamais focalisée sur l’Homme, ses rêves et ses désillusions, présent sur les cinq continents. « Mozaïk » est prévu pour le 2 avril prochain et un premier single, Moonlight, vient y dessiner quelques traits. Selon toutes vraisemblances, il semblerait que la joyeuse bande ait décidé de s’inscrire dans le sillage laissé par « One shot » : ce Moonlight percute et la place des machines y est un peu plus grande sans forcément renier ses principales influences. Des chaloupées pop au flow hip hop d’Anton Dirnberger, on y retrouve les ingrédients constituants l’ADN du groupe.
Il n’y a plu qu’à attendre les 15 autres titres de « Mozaïk » pour y découvrir la belle histoire qu’ils ont souhaité nous présenter. A suivre…