Festival Le Bon Air : la Friche célèbre la fête ! (Marseille, 13) 26-27.05

8 min de lecture
Marin Driguez

Temps de lecture : 2 min

Et oui c’est chose faite ! Le Musicodrome, tout nouveau partenaire du Bon Air, a enfin découvert ce festival marseillais qui humait depuis déjà trois ans le parfum de la fête. Le verdict est tombé…et on n’a pas été déçu ! Sous un soleil radieux, les festivaliers ont pu profiter pendant trois jours (vendredi, samedi et dimanche) d’un lieu unique en plein cœur du 3ème arrondissement de Marseille : la Friche La Belle de Mai, avec son fameux toit-terrasse de 8000m² offrant un panorama aussi exceptionnel qu’inattendu.

Pour la p’tite histoire, la Friche la Belle de Mai est une ancienne manufacture de tabac désaffectée, devenue friche industrielle puis rénovée et transformée au fil des dernières années pour se convertir progressivement en un lieu moderne, culturel et artistique qui accueille des activités en tous genres : cinéma, expo, ateliers, concerts, … et festivals bien sûr ! Pour sa quatrième édition, le Bon Air a joué de l’espace pour proposer cinq scènes aux univers tous différents. Avec sa pléthore d’artistes et sa diversité d’ambiances, difficile d’être exhaustif pour raconter ce Bon Air. En piste pour notre sélection d’un set par salle pour vous faire vivre ces moments de fête !

Une scène, un artiste

Scène « La boîte » : Bella Boo (Suède)

Vendredi 22h. Un Gin’To servi par des bénévoles souriants et motivés au bar, et on s’oriente dans la pénombre, intrigués par des puissantes vibrations… La Boîte vibre à l’unisson. Mais d’où vient l’origine du son ? D’un lourd sound système comme on les aime ! Quatre murs postés aux quatre angles avec, au centre, Bella Boo et ses machines, paré pour envoyer sa vibe Deep House. Ses tracks à base de rythmes tonic donnent envie de se bouger sur le dancefloor. La danse est addictive tant la musique est mélodique. Sur ce son aux petits oignons, des lights parfaitement réglées balayent la salle dans tous ses recoins, de quoi se laisser envoler pour commencer la soirée.

Scène « La Boule à Facettes » : David Vunk (Pays-Bas)

On continue ensuite vers la partie inférieure du festival, avec une vue plongeante sur le bar et le dance floor de l’espace « la Boule à Facettes ». Et oui, une boule à facette disco géante surplombe la piste de danse, suspendue au dôme désaffecté de l’ancienne usine. La scénographie nous plonge dans une ambiance étincelante et colorée… Et boum ! La musique du néerlandais David Vunk vient nous enchanter par ses vibes digitales, acid, techno et électro. Le son est diffusé à 360 degrés autour de nous avec des enceintes accrochées tout autour du plafond du dôme. L’immersion est totale et on est définitivement happé par l’univers du Bon Air !

Entre les scènes, les pauses ravito se déroulent sans accroc. On déguste les falafels du Food Truck puis on s’allonge dans les transats de l’étage à l’Espace Chill, le temps de récupérer des forces pour la suite.

Scène « La Warehouse » : Boys Noize (Allemagne)

Autre scène, autre ambiance. La Warehouse revête de vraies allures de friche industielle. Avec son grand hangar en longueur, l’artiste au fond et les enceintes postées à sa droite et gauche, on revient sur un format plus classique. Forcément peu audible à l’entrée de la salle, nous nous approchons pour ressentir vraiment le son. On assiste à du grand Boys Noize, ses progs analogiques, ses rythmes puissants et entrainants sur des mix entre breaks et acid, techno et house, qui défrichent le corps et l’esprit !

Le samedi soir, Model 500 (US) nous a également ravi dans le Hangar. Les trois artistes du Model 500 sont positionnés en triangle avec un grand écran juste derrière eux. Dans cette performance live, où les lights sont au cœur de la création artistique, les trois artistes jouent avec leur synthé sur scène. Les beat et les samples claquent, les percus donnent la pêche et le public danse en coeur. Une belle diversité de style !

Scène « Le toit terrasse » : Jayda G (Canada)

Samedi 21h30. Sur le toit terrasse de la Friche, le magnifique coucher de soleil est sous contrôle : Jayda G envoie un set groovy et se révèle comme notre coup de cœur découverte du festival. Une scène et un dance floor sont installés en plein coeur de la terrasse. Une fois encore, la qualité du système son est optimale : quatre sound aux quatre angles de la scène, et une répartition des ondes qui caresse l’oreille. La lumière orangée du ciel, la vue sur Marseille et la méditerranée et un p’tit verre de Ricard en main : le cadre est unique, magique. Jayda G envoie des prods house et disco bien samplées avec une énergie, un sourire et

une bonne humeur qui ravivent les cœurs du public. Tout autour de la scène sur la terrasse, des festivaliers jouent à la pétanque, quand d’autres sont posés dans les transats ou se font maquiller par des bénévoles à l’atelier paillette (style Bowie, ça vaut le détour). L’esprit de la fête façon Bon Air dans toute sa splendeur.

Une ambiance pétrie de bonnes vibes, un cadre magnifique et une qualité sonore assez unique : voilà la recette du succès du Bon Air, qui reviendra sûrement encore plus fort l’année prochaine.

Un grand Big Up aux artistes et à l’équipe du Bon Air pour tout le travail accompli.

Yann
Crédits Photos : Marin Driguez et Nairi

Clem

Se réveiller tranquillement dans cette Concrete Jungle. Rouler à vélo en se disant que Demain c'est Loin. Prendre l'apéro à Chambacu et entendre gratter un peu de Guitare sud-américaine. Taper du pied sur Caldera. S'endormir à la belle étoile, laissant résonner le Groundation Chant. [Bob Marley | IAM | Aurita Castillo | La Rue Ketanou | Recondite | Groundation]

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