Corrigan Fest « Je suis fils »

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Je suis fils, ou comment découvrir un morceau et un album entier. Pour ce beau dimanche de 1er avril, on ne vous fera pas de poisson, ni de fausse joie. On a choisi de vous présenter un morceau de 2007 d’un groupe que l’on ne connaissait pas à l’époque. C’est en regardant les projections de films documentaires sur Saint-Etienne (42) pour le mois à venir qu’on est tombé sur cette chanson.

Ouep’ en effet on a trouvé la bande annonce du docu « Sur la route d’Exarchia » qui va bientôt sortir. Réalisé par Eloïse Lebourg, Maxime Gatineau et Matthias Simonet, avec les inévitables Maud et Yannis Youlountas, ce film est l’histoire d’un convoi solidaire international qui s’est rendu dans le quartier historiquement contestataire et libertaire d’Athènes en 2017.

A la fin de la bande-annonce, on entend chanter un enfant, un chant qui résonne plein d’espoir, de joie, de rage et de courage. Frissons. Je suis fils. Ni une ni deux, on remonte le fil : on tombe sur le groupe québecois Corrigan Fest qui a sortie l’album « La victoire en chantant » en 2007. Entre musique celtique et punk, on se transforme en pirate de haute mer.

Comme le groupe l’indique, ils sont composés d’anciens de Banlieue Rouge (groupe phare de la scène punk québecoise) ou encore des excellents The Generatorz… C’est avec d’autres camarades qu’ils ont créé ce groupe pour une galette pleine d’engagement, d’histoires et de convictions. On vous invite avec ce titre, délicieux et plein de tripes, à les découvrir. Je suis fils. Comme diraient les autres agités en 2004 au Québec : « Oui nous sommes tous des enfants d’immigrés ! 1ère! 2ème! 3ème […] 12ème générations ! » Bonne écoute à vous compagnons et compagnonnes de route !

« Je n’aime pas le lys, je n’aime pas la croix 

Une est pour les curés, et l’autre est pour les Rois

Si j’aime mon pays, la terre qui m’a vu naître

Je ne veux pas de Dieux, je ne veux pas de maître

Je ne veux pas de Dieux, je ne veux pas de maître »

Jack'

Jardins partout, musique tout le temps.
"Une société normalisée est à la fois répressive et rationnelle, mais la rationalité la rend plus normalisée et plus répressive. Dans cette perspective, rationalité, répression, normalisation, seraient indissociable" J.Dreyfus.

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