Jacques Brel « Les Vieux »

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Brel les Vieux

Il y a de nombreuses façons d’apprécier la musique. Le Musicodrome vous propose ici un angle d’attaque inédit. Une fois par mois, nous vous proposerons une photo ainsi qu’un poème, inspirés d’une chanson, de ses couleurs, de ses saveurs, de son histoire. Pour ce trente-et-unième poémodrome, Jacques Brel est à l’honneur. Pourquoi Les Vieux ? Pour ne pas oublier qu’ils ont été jeunes, pour ne pas oublier qu’ils vivent et ressentent. (Le mot des auteurs).

Tu as été surpris, par la foutue vieillesse,
Qui sans aucun mépris, a rattrapé tes fesses,
Tu aimais la folie, tu en faisais des caisses,
Mais voilà tu vieillis, et voilà que ça cesse.

Heureusement qu’alors, ta douce en toi s’immisce
« Cent ans que tu l’adores ! », s’écrie ton petit fils,
Cent ans, bien plus encore, qu’entre vous le temps tisse,
Des fils de joie et d’or, sur lequel l’amour glisse.

Quand elle disparaît, et s’en va pour toujours,
Elle te laisse à jamais, ou bien pour quelques jours.
Les jeunes à son chevet, les jeunes à ton secours,
Car chacun d’entre eux sait, qu’il arrive ton tour.

Il reste la pendule, qui comme un métronome,
Sonne et puis te bouscule, toi la moitié d’un homme.
Tu trouves ridicules, les mémoires que tu gommes,
Ton fauteuil à bascule, attend que tu t’endormes.

Crédits photos :  Louise Rivière

Jacques Brel – Vieux

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