Seconde soirée post-festival pour les organisateurs des Rocktambules passés en mode inside qui proposent ce samedi 21 avril 2018 un groupe bien connu de l’environnement musical roussonnais avec les Bagdad Rodéo. Déjà habituée du festival dans les près de Landas, cette bande d’énergumènes est remontée sur les planches cévenoles pour faire du bruit dans les chaumières.
Le premier constat de cette soirée est que, par rapport à la précédente soirée hivernale, un manque de mobilisation clairsème la fosse du foyer socio-culturel roussonnais. Du côté de l’état d’esprit cependant, rien n’a changé : on retrouve des visages familiers, l’accueil est toujours aussi sympa et on peut manger/boire et se restaurer pour pas cher.
L’ouverture est assurée par les jeunes alésiens Shirkers. S’ils sont un peu scolaires, on peut toutefois leur pardonner du haut de leur jeune âge. C’est blues et rock, c’est gentillet mais parfait pour lancer les hostilités.
La suite est menée par un groupe bien connu du Musicodrome, les reggaemen de Djahlekt. Là aussi, les jeunes ont été croisés à de multiples reprises par les membres de l’équipe mais s’il est bien quelque chose qu’on est obligé de souligner, c’est leurs nets progrès depuis leur début. C’est frais, c’est roots, c’est entraînant… le groupe continue de tracer sa route sans se retourner.
Enfin, juste avant de retrouver les Bagdad Rodéo, Théia (ex-Aezen) fait monter l’intensité d’un cran : armé d’un rock penchant par moment vers le métal, le rouleau compresseur a démarré sans problème et a fait de sérieux dégâts… Ils sont toujours aussi en forme ces gars-là.
Merci Olive,
toujours l’œil expert et toujours une attention pour les bénévoles…