Quand l’Afrique te rapelle d’où vient la musique… Kundé Blues

3 min de lecture

Les Invites, c’était 4 jours de spectacle vivant sur 12 lieux différents dans Villeurbanne du 17 au 20 juin.  Le 19 juin à 21h, c’était au village central, sous la grande cheminée qu’il fallait être. C’est la soirée africaine, tout le monde est chaud pour bouger son popotin sur les tchak boum du désert. Kundé blues, ce sont 6 musiciens, 6 sourires, 1 énergie et un univers très, mais alors attention, très roots ! Ça vient direct du cœur.

Les premiers rythmes entraînent petits et grands à entrer dans la danse, et quelle danse ! En écoutant Kundé Blues, on se rend compte que la salsa, la zumba, le dub, le reggea, ben ça vient du continent africain. Le groupe oscille entre chants traditionnels de la corne de l’Afrique et un ensemble de rythmes venus du monde entier. Les sourires sont là, tant dans le public que sur scène, y’a bonne ambiance !

On se souviendra d’un morceau aux allures d’une marche esclave, qui a complètement mis le public en transe pendant 10 minutes. L’air est électrique, ça pulse sans s’arrêter, les kundés, sortes de guitares traditionnelles du Burkina nous bercent d’harmoniques « direct from Ouagadougou ». Les chants font voguer nos hanches à une vitesse de croisière parfaite, lorsque les breaks ô combien maîtrisés et dynamiques viennent nous faire sauter en l’air pour nous reposer ensuite au creux du doux ronronnement de la kundé-basse. Une sorte de kundélini très efficace !!

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Les Kundé Blues sous la cheminée du village des Invites – crédit photo : (c)Boris Ruel

L’énergie est à son point le plus haut, la bonne humeur à complétement envahit le parc du village central, il parait même que les bonnes vibes se seraient ressenties jusqu’à Saint-Chamond à ce moment là. Tout le monde danse et tout le monde est content, le musiciens s’amusent sur scène et ça se sent.

On aura même l’honneur de danser sur un super solo de congas joué par Ibrahim Keno, chorégraphe danseur qui a aidé Kundé Blues à venir ravir nos oreilles en France. Ça sera la dernière, dommage, on en voulait plus !

Excellente performance, super public, de la place pour danser, un niveau musical de très haute qualité, et puis… de la SOUL !!! Merci Kundé Blues pour nous avoir permis de retrouver nos racines, nous ancrer dans la terre et de nous envoler assez haut pour oublier tout le reste.23

Article rédigé par Boris

Jack'

Jardins partout, musique tout le temps.
"Une société normalisée est à la fois répressive et rationnelle, mais la rationalité la rend plus normalisée et plus répressive. Dans cette perspective, rationalité, répression, normalisation, seraient indissociable" J.Dreyfus.

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