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Ils aiment voguer là où le vent les mène. Les Zoufris Maracas, 5 ans après leur « Chienne de vie » mise en musique, reviennent avec un troisième album particulièrement attendu. « Bleu de lune ». Douceur et mélancolie au programme.
Ils ont ça dans le sang. Au fil de leurs créations et de leurs venues sur les planches de France et d’ailleurs, Zoufris Maracas s’est laissé porter par un souffle chaud exotique qu’il a réussi à transformer en marque de fabrique. Grands adeptes de la chanson, ces derniers ont détourné les codes pour mieux se les réinventer. En plaçant l’homme, celui avec un grand H, au cœur de ses préoccupations, les Zoufris aiment y raconter ses déboires, ses coups de sang, ses désirs d’ailleurs.
Ce voyage, arpenté par les tumultes de la vie, va prendre une nouvelle forme le 13 mars prochain avec la sortie de « Bleu de lune ». 12 titres vont venir l’égayer. Ces titres sont la promesse d’un break, comme une envie d’autre chose ; ces titres sont synonyme d’ailleurs. De ce que les médias ne nous racontent pas ou si peu, de ce que la planète encourt, à chaque instant, sous le gourou de l’homme, toujours avec un grand H.
Un premier extrait, Sa majesté la mer, a d’ailleurs été dévoilé. Aux premières notes jouées, la griffe musicale de Zoufris Maracas laisse sa trace. L’écume des vagues à peine déposée sur la Méditerranée que celle-ci se réveille, entre Sète et le Cap Vert, pour conter les dérives de l’homme. Celui qui fuit ses terres, celles si convoitées par d’autres, celles que Dame Nature a décidé de récupérer. D’une douceur presque dérangeante tant le poids des mots envahi les ondes, ce premier extrait s’avère déjà comme un des morceaux phares de ce prochain album.
Ensuite, cela n’aura pas échappé aux puristes, l’univers musical de Zoufris Maracas s’est enrichi : sur cette compo fourmille une multitude d’instruments apportant une belle profondeur au message véhiculé. Ici, pas d’ajouts de synthétiseurs ou autres machines pour embellir la palette sonore du groupe, bien au contraire. D’ailleurs, ce n’est pas un hasard si la famille Zoufris s’est agrandie : le groupe est en effet passé de six à neuf membres pour illuminer les live. En mode Super Combo, Zoufris Maracas a promis de décrocher la lune en 2020.
Cela passera par le live bien évidemment. Depuis plusieurs semaines, les premières dates de la nouvelle tournée commencent à tomber. Elle débutera par un concert « presque à la maison » pour les sétois avec un passage au Rockstore de Montpellier le 13 février. Après, ce sera à La Cartonnerie de Reims le 28 février, au Hangar de Niort le 6 mars, au MEM de Rennes le 7 mars, au Magic Mirror du Havre le 18 mars, au 106 de Rouen le 19 mars, au Splendid de Lille le 20 mars, au Cabaret Sauvage à Paris le 27 mars, à La Luciole d’Alençon le 28 mars, au Transbordeur à Lyon le 3 avril, à La Gespe de Tarbes le 10 avril, à Artcade de Pamiers le 11 avril, au Bikini toulousain le 16 avril, au Moulin marseillais le 17 avril, au Médiator perpignanais le 18 avril, à La Carrière nantaise le 29 avril ainsi qu’à la salle Jean Carmet angevine le 30 avril. Deux premiers festivals ont programmé Zoufris Maracas de leur édition 2020, il s’agit du Festival Magic Bus de Grenoble le 16 mai ainsi que de l’incontournable Festival Musicalarue de Luxey, le 1er août.
Le Musicodrome vous donne rendez-vous juste après la Saint-Valentin pour parler du passage du groupe à La Moba de Bagnols-sur-Cèze (30) le 14 février où nous serons (la date est complet) ainsi qu’en mars pour la chronique de ce « Bleu de lune ».