Quand le rock secoue Montpellier… Le Musicodrome n’est jamais bien loin !
Entamée par l’excellent Kelly Finnigan et sa soul californienne sans âge, la soirée au Rockstore annonçait la couleur. Cuivres, guitares, chœurs et piano, c’est un orchestre au complet qui assurait la première partie au son de notes chaudes et enveloppantes. Kelly Finnigan se sentait si bien sur scène qu’un rappel a même été proposé, chose peu courante dans le monde des premières parties !
A peine remis de nos émotions, les trublions Mystery lights se sont avancés sur une scène plongée dans la pénombre pour nous offrir un ouragan de rock garage. Né du côté de Salinas, en Califormie en 2004, le groupe a écumé les clubs et salles de la côte ouest américaine avant de s’installer dans le Queens new-yorkais en 2014. A la fois, rock, punk et soul, The mystery lights propose une palette énergique enrichie de sons synthétiques mystérieux.
Nous avions déjà eu la chance de les croiser du côté de Nîmes lors de l’édition 2016 de Tinals puis en tout début de soirée à Sète pour le festival Sous les rochers, la plage en 2018. C’est pourtant en ce mois de janvier à Montpellier que nous allons avoir la plus belle démonstration de leur talent avec un concert intense et puissant qui marquera les esprits. Forts de ses deux albums, « The Mystery lights » (2016) et « Too much tension » (2018), le groupe possède un répertoire varié qui reflète les influences de ses cinq membres.
Mike Brandon, charismatique chanteur, ne tient pas en place et, tel un zébulon, passe son temps à sauter et virevolter dans tous les sens jusqu’à se jeter à genoux devant un public qui n’en demandait pas temps. The Mystery lights fait partie de ces groupes incontournables sur scène dont l’énergie se transmet immédiatement au public. Leurs deux albums sont fortement conseillés à toutes les oreilles.