Nouvelle soirée attrayante du côté du Club de Paloma à Nîmes (30) avec deux groupes qui ont la faculté d’envouter leur public : Troy von Balthazar et Shannon Wright.
Le premier à ouvrir les hostilités se nomme Troy von Balthazar. C’est son second passage en terre nîmoise, quasiment 10 ans après. Déjà croisé à l’époque de l’Odéon où Paloma n’était encore qu’à l’état des plans, il avait su nous charmer. L’hawaïen, installé depuis quelques temps dans le Limousin (!), se montre bavard et s’est user de son humour. Cette entrée en matière est plus que plaisante. L’homme, qui aime bien faire des allers-retours entre rock et acoustique, se régale sur scène et ça se voit. Le set est assez doux -pour ne pas dire mélancolique- et son univers est touchant même si, musicalement, cela peut paraître minimaliste. Troy von Balthazar : posé mais efficace !
Le flambeau est ensuite passé à Shannon Wright. Sur scène, un énorme piano à queue surplombe l’auditoire. Pas facile pour les photos mais cela fait partie des aléas du direct. Shannon Wright est vraiment dans son truc : si, au premier abord, son répertoire peut sembler difficilement accessible, l’artiste est habitée et cela se retranscrit dans sa musique. Après quasiment une heure de piano/voix, Shannon Wright finit par se lever et nous envoie un morceau debout. Il s’y cache plein de rage, limite saturé, un nouveau régal ! Après l’avoir loupé en 2017 ici-même, nul doute qu’il faudra suivre les prochains passages du groupe ici bas. Très très bon !