Une nouvelle fois, Barjac met la chanson à l’honneur!

Et ce n’est pas une surprise. Depuis des décennies, le petit village gardois de Barjac est un haut lieu de la résistance, de l’amour du bon mot et de la bonne chanson, celle qui rassemble chaque année dans ce petit village la grande famille de ceux qui chantent les mots justes, et pas les mots qui vendent !

La configuration et le cœur du festival de Barjac, qui existe depuis 22 ans, ne changeront pas ou peu cette année, que les éventuels inquiets se rassurent.  L’association Chant Libre aux manettes, l’intitulé seul du festival a changé, et du 30 juillet au 4 aout, c’est au festival « Barjac m’en chante » qu’il faut se rendre.

Soyez en sûrs, les chansons proposées continueront à déverser ces idées, et à regorger de caractère, comme le veut le festival, les artistes présents sous le chapiteau ou dans la cour du château s’en donneront à cœur joie, de leurs plus belles envolées lyriques pour le plus pur plaisir de taquiner le mot, et d’enchanter les oreilles des festivaliers.

Cette année sans doute, le festival élargit ses portes, sans perdre en qualité, et plusieurs concerts s’annoncent comme autant de grands moments. Philippe Torreton oubliera son Cyrano pour changer de costume, et endosser celui des mots de Leprest, accompagné d’un accordéon. Et ces mots-là, ils résonnent. Michèle Bernard, que l’on ne présente plus, ponctuera cette première soirée qui ouvre le festival sur les chapeaux de roues.

Et puis Romain Didier, l’éternel compositeur, la pianiste aux doigts magiques sera de la partie, Agnès Bihl et son cabaret, Eskelina et son charme magique, ou encore Debout sur Le Zinc qui aura la lourde tâche d’assurer le dernier concert dans la cour du chateau, jeudi 4 aout.

Le chapiteau du Pradet sera l’autre grand lieu des cinq jours, avec des découvertes à venir, cela parait évident, et l’occasion à ne pas manquer d’enfin poser les yeux et les oreilles sur des groupes qu’on voit rarement en dehors des contrées de la capitale. On pense à Philippe Guillard, qui aura des choses à dire et à chanter, c’est une évidence.

A noter la foultitude d’activités prévue par les organisateurs, entre les rencontres de 11 heures pour les lèves tôt, les apéros saupoudrés de discussion thématiques sur la chanson tous les jours, ces cinq jours ne laisseront pas l’occasion de se reposer.

Barjac m’en chante fait peau neuve, mais continue de garder cette sérénité, cette assurance qu’en bord de Cèze, la chanson française n’a pas à s’en faire, elle continue de tracer sa route, loin des grandes allées, mais à travers des chants tellement plus beau. La grande majorité des groupes programmés feront là leur première apparition à Barjac, et ça, ça fait du bien !

Programme complet :

Samedi 30 juillet : Cie les rustines des anges (17h sous le chapiteau) / Philippe Torreton – Michèle Bernard (21h30)

Dimanche 31 juillet : Valerie Mischler (17h sous le chapiteau) / Philippe Guillard (18h30 sous le chapiteau) / Ben Mazué – Chloé Lacan Trio (21h30 dans la cour du château)

Lundi 1 aout : Fabien Boeuf (17h sous le chapiteau) / Marie Baraton (18h30 sous le chapiteau) / Liz Van Deuq – Romain Didier (21h30 dans la cour du château)

Mardi 2 aout : Zoé Malouvet (17h sous le chapiteau) / Eric Mie (18h30 sous le chapiteau) / Delinquante – Wally – Vincent Rocca (21h30 dans la cour du château)

Mercredi 3 aout : Medhi Kruger (17h sous le chapiteau) / Danny Buckton Trio (18h30 sous le chapiteau) / Valérian Renault – Agnès Bihl (21h30 dans la cour du château)

Jeudi 4 aout : Balimurphy (17h sous le chapiteau) / Marie Coutant (18h30 sous le chapiteau) / Eskelina – Debout sur le Zinc (21h30 dans la cour du château) / Les grandes bouches (final)

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