Le rock n’est pas mort et cette soirée ‘Rock into the moon’ toute en contrastes est là pour nous le prouver une fois de plus.
Il est toujours aussi sidérant de voir des salles si peu remplies dès que du rock est à l’affiche dans une salle. Pourtant, comment résister à la magie des guitares et des voix qui les accompagnent. Comme le disait Pete Doherty récemment en interview, c’est peut-être normal vu que le rock était la musique des jeunes des années 50… Quoiqu’il en soit, nous étions très contents de découvrir sur scène Nika Leeflang dont les copains du Sac à son avaient rédigé une longue interview il y a quelques mois. Déclinant ses chansons suivant les jours de la semaine, elle nous a cueillis avec sa voix puissante invoquant aussi bien PJ Harvey que Courtney Love.
Après cette belle entrée en matière, nous retrouvons Le SuperHomard et son très original nouveau chanteur australien, le bien nommé Maxwell Farrington. Après avoir convaincu l’ensemble des critiques de la presse spécialisée avec son dernier album « Once« , nous avions hâte de découvrir le phénomène sur scène. Et on peut dire que nous avons été plus qu’emballés par ce concert. Outre la présence lunaire de Maxwell, toujours près à sortir une blague à la chute aléatoire, le groupe nous a embarqués dans un univers riche et mélodieux. Plongée dans les lumières disco du Rockstore (merci la boule à facettes), la voix de crooner de Maxwell Farrington touche au cœur et nous offre une respiration salutaire dans cette période moribonde.
Crédits photos : Olivier Scher