This Is Not A Love Song Festival – Jour 2 : sous un soleil de plomb, du son ! (Nîmes, 30) 10.06

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Après un premier soir qui a fait du bruit, nous revoilà (un peu) reposés du côté de Paloma pour le second soir du This Is Not A Love Song Festival organisé par l’équipe du Come On People. Les règles sont inchangées par rapport à la veille sauf qu’un soleil de plomb tape sur le cité des crocodiles.

Il fait chaud sur Nîmes en cette fin d’après-midi. C’était annoncé et les organisateurs ont pris leurs dispositions : une armée de brumisateurs est installée sur les différents points chauds du site, et ça, c’est un bonheur total. La clim’ est même opérationnelle dans les salles. C’est une bonne nouvelle puisqu’il y a encore plus de monde qu’hier avec une soirée pratiquement sold out.

Echoe & The Bunnymen refusant toute photo, les premiers shoots se feront donc sur les Clan Edison qui reprennent du service, en plein soleil cette fois, dans ce TINALS 2017. Tout a déjà été dit hier, nous ne répéterons pas tout le bien que nous pensons de ces nîmois.

Baptizein & Secret Yolk est notre prochaine escale. Les frenchies originaires de Sedan se montrent assez bien inspirés et c’est, déjà, notre première agréable surprise de ce début de soirée. Malgré le fait qu’ils aient littéralement cramés en plein cagnard, le set s’est montré d’une fraîcheur surprenante, très pop, mais assez chiadé.

Une des figures particulièrement attendue lors de second soir était Jake Bugg, le beau gosse pop UK qui fait sensation depuis de nombreux mois sur la scène internationale. Si le jeune gaillard plait bien aux filles, il est à créditer d’un show particulièrement bien ficelé, à la fois âpre et rugueux, franchement on a aimé !
Direction à présent la grande salle de Paloma pour assister au concert de Peacers : les américains de San Francisco ne font pas de demi-mesure, ça claque, ça pète et leur garage-rock est percutant. Pas le temps d’apprécier qu’il faut à nouveau : impossible de rater la belle Laura Sauvage qui démarre au patio. Ce sacrée bout de femme a bougé le patio, dans une ambiance qui fait plaisir, ça pulse et ça joue. Une bien belle surprise !
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La suite sera plus difficile d’accès : l’envie de jeter une oreille à Hidden Charms avec ses tendances blues/rock aura plus courte que prévue, le rendu a finalement été complexe à décrypter. Le fait de rester un gros coup quart d’heure devant le groupe n’aide pas, aussi, à prendre le temps de s’imprégner du truc. A ré-écouter dans de meilleures conditions…
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L’aparté Primal Scream aura balayé nos doutes : une de ces têtes d’affiche de la soirée aura été tout simplement impeccable. Un son parfait, c’est vraiment pas des manchots, les profils indie/rock/alternatif se sont montrés affinés à souhait. Impensable de rester une poignée de minutes ! Nous avons patienté, écouté et vraiment profité de ce concert. Un petit bijou !
Trêve de plaisanterie, direction la grande salle car les affaires reprennent avec Bror Gunnar Jansson. Le suédois a pris un coup de chaud avec son décor plutôt far west. Le voyage est total ! Entre blues et rock, cet artiste que nous avions découvert par hasard sur France Inter vaut sérieusement le détours ! Habité par cette voix incroyable, Bror Gunnar Jansson a tout emporté. Et Show Me The Body aussi, raté pour le coup.
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Le crochet par le patio s’impose : beaucoup de bruit, ça joue fort et ça a l’air de dépoter. La curiosité gagne du terrain. Surprise : des petits jeunes ! Johnny Mafia en impose grave dans le patio et la furia emporte tout avec (au moins) deux bières dans le dos. Ça colle un peu, mais ça a le mérite de rafraîchir.
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Jamais découragé, les dernières énergies restantes sont balancées sur HMLTD, en extérieur. Dans la lignée du précédent concert, cette machine punky/glam va tout dévaster sur son passage. Nouvelle surprise au rendez-vous. HMLTD, c’est carrément barré et aussi outrancier, les maquillages font d’autant plus leur effet. Au top ! Un constat s’impose : malgré la fatigue, impossible de quitter le vaisseau Paloma maintenant.
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Les oreilles frétillent et l’œil est attiré par une sacrée installation sur la grande scène extérieure : deux batteries, une gratte et une basse. Étonnant. Thee Oh Sees enchaîne et c’est encore une bonne pioche : ce groupe est vraiment inouï. C’est rythmé, ça pulse et c’est à consommer avec modération, sans bouchons. Thee Oh Sees, c’est un mélange entre la curiosité et un son atypique.
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Enfin, car toute bonne chose a une fin, Rocky clôture ce second soir du TINALS 2017. Après toute cette énergie folle, la belle lilloise calme les hardeurs d’un public encore bouillant. Entre electro, pop et soul, Rocky apaise les tympans et soulage les mal en peine. Une petite douceur avant de partir, comme pour mieux nous faire revenir demain dimanche.
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Crédits photos : Photolive30

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