Et voilà on y est : le dernier volet de la rétrospective du Musicodrome est arrivé. Avant d’achever tranquillement cette année 2016, on avait envie de partager avec vous nos ressentis sur des petits coins de paradis qui enchantent nombreuses de nos soirées. Nous allons tenter, en seulement quelques lignes, de vous en dévoiler une partie.
Aïollywood : Musicalarue (Luxey)
Après tant d’années, 2016 a finalement été une sorte d’aboutissement. Et « aboutissement » est le bon mot : tous les amateurs de la scène francophone, alternative et indépendante connaissent le festival Musicalarue et cet événement est un peu comme un pèlerinage. Perdu au milieu des Landes et du mois d’août, c’est tout le village de Luxey qui se transforme pour accueillir Musicalarue, de la musique, assurément, mais aussi les arts de la rue. Trois journées entières d’animations et de musique pour une programmation très souvent au niveau au beau milieu de Luxey, pour un prix grandement abordable, c’est immanquable !
Bapt’ : Le Limonaire (Paris)
Le Limonaire fait fleurir à nos narines un parfum de Paris qui fait bon vivre, comme si une enclave à la capitale, au milieu de son cœur, existait. C’est de cette manière que nous avons découvert Le Limonaire, dans une ambiance chaleureuse et vraie, pour un concert d’Imbert Imbert. Historiquement, le lieu a accueilli les plus grands, Allain Leprest et Anne Sylvestre entre dizaines d’autres, pour arriver à une fin (provisoire ?) en cette année 2016, étant donné que le voisinage a demandé sa fermeture. C’est ce Paris qu’il faut sauver.
Musicalarue, village associatif (2016) / crédits photos : DL
BlueB : Le Jack Jack (Bron)
Découvert cette année, le Jack Jack est situé à deux pas de Lyon et c’est une petite pépite qui cache bien son jeu. Lieu de répétitions, enregistrements mais aussi, et surtout, salle de concert, il offre une variété étonnante et se place parmi les lieux d’émergence de nouveaux talents. Sa programmation de 2016 était détonante entre rock, électro et indus et nous avons eu la chance d’y découvrir des groupe comme nÄo ou encore Mute. Forte également de sa bonne ambiance, cette salle mérite d’être citée et découverte, jetez-y, un œil et vos oreilles, elle vaut le détour.
Daffy : La Parole errante (Montreuil)
En danger, cette salle fait l’objet d’un « appel à projet » du département qui risque de mettre en question grandement la programmation éclectique historique et jusqu’à, bien sûr, l’esprit du lieu. Un collectif de soutien est organisé pour tenter de construire avec le plus d’acteurs possibles du monde de la culture, un projet pour l’avenir qui poursuive la ligne culturelle affichée jusqu’à présent. Plus d’informations ICI.
Musicalarue, scène théâtre de verdure (2016) / crédits photos : DL
Jack : Le Bijou (Toulouse)
Un bistrot de la rive gauche garonnaise à Toulouse, une bonne carte pour de succulentes assiettes, des verres à ballons pour accueillir un bon p’tit rouge bio, la possibilité de se boire une mousse artisanale, un arrière salle pour les spectacles, une programmation qui met à l’honneur les mots… « vins vieux et musiques actuelles » ! Ne vous y trompez pas m’sieurs-dames, la salle est petite, on déguste la musique assis, et on y passe toujours un agréable moment. Un bijou quoi.
Machy : Kaz Kabar (Joyeuse)
C’est au cours d’un soir d’hiver que les chemins du Kaz Kabar et du Musicodrome se sont croisés. Un soir où le partage a rimé avec poésie et amitié en compagnie des Barrio Populo pour une longue nuit. Sous la voûte en pierres du Kaz Kabar, les cœurs ont frissonné pour ce beau moment de convivialité. Une bonne mousse, une bonne ambiance, nous voilà embarqué dans une des meilleures salles du sud de l’Ardèche.
Photos Nomades : Les Passagers du Zinc (Avignon)
Une salle de concert où l’ambiance est chaude à tous points de vue, un public toujours sympathique et un accueil toujours souriant. Le bar est un peu difficile d’accès certains soirs et le coin fumeur prit d’assaut pour se rafraîchir et discuter.