Ne Le Dis Pas En Riant s’est mis en quatre pour marquer au fer rouge leur première soirée rock en terres cévenoles. Pour un anniversaire, elle ne pouvait pas rêver mieux !
Pour fêter leurs 3 ans d’existence, les membres de l’association alésienne Ne Le Dis Pas En Riant avaient décidé de mettre les petits plats dans les grands : en quittant le studio L’Anatole le temps d’une soirée, payante cette fois, pour rallier l’Espace Nelson Mandela de Cendras, tous les ingrédients étaient réunis pour passer une soirée-concerts anniversaire digne de ce nom. Avec trois groupes locaux au programme et les Brassen’s Not Dead au menu, l’ambiance a été au rendez-vous.
Un anniversaire boosté au rock’n’roll
D’abord, on y a croisé des habitués, N’Joy, qui tournent régulièrement dans le Gard ces derniers mois. Leur show est toujours aussi rock, toujours aussi festif, et la soirée fut d’emblée lancée sur de bons rails. Ensuite, ce sont les « papys » du rock, les Ted Pardine’s, gilets jaunes sur les épaules, qui se sont chargés de faire monter la température. C’est à coup de compos rock et hard rock que le groupe a déroulé son artillerie lourde, affûté de riffs bien placés non sans faire écho à Trust.
Ensuite, juste avant le plat de résistance, c’est The Lonely Dogs qui a pris le relais : groupe jusqu’à présent méconnu du Musicodrome, c’est pourtant une bien belle surprise de la soirée qui s’est offerte à nous. Musicalement, c’est rock et groovy, cela peut rappeler les Clash par moment, et le cocktail proposé a le don de réveiller la foule. C’est toute génération confondue dans la salle qui s’est retrouvée à bouger et à se laisser embarquer par le set boulégan des Lonely Dogs. Pour un anniversaire, rien de mieux pour mettre le feu aux poudres !
L’enchainement fut donc parfait pour retrouver avec les Brassen’s Not Dead, fidèles lurons façonneurs du portrait punk de Georges Brassens. Les toulousains, déjà chauds bouillants la veille au Week-end Sauvage de la TAF, n’ont pas hésité à remettre le couvert devant une tablée morte de faim. Infatigables et surtout intenables, Brassen’s Not Dead a déroulé ses titres en mode rouleau compresseur et un humour toujours aussi saillant.
Un petit air de reviens-y
Même s’il a manqué une poignée d’entrées pour que la fête soit entièrement un succès, les membres de l’asso ne sont pas prêts d’oublier ce premier grand saut. Surtout en plein mouvement social et avec des températures glaciales en ce samedi 8 décembre. Du côté des spectateurs, ils en redemandent déjà. A tout moment la suite !
Plus d’informations sur l’association : ici.