Il y a des moments où on se raccroche à ses classiques. Et quoi de mieux que d’écouter Regg’lyss quand on est en mal de vacances et de bonne humeur ? Allez, prenez à fond votre respiration et soufflez un bon coup pour enlever la poussière épaisse. C’est le ménage de printemps en quelques sorte dans le musicodrome.
Ca débute avec beaucoup d’humour. Faut en avoir beaucoup pour ne pas appuyer sur le bouton stop. Mais bon, quand on entend « oh my sweat girl, I love you », on n’appuie pas sur stop. Et heureusement. La musique défie le silence, les mots chantés racontent une histoire. Et dans le fond, les thèmes universels comme l’amour rappellent toujours un peu sa propre histoire. Et ici avec vive les gestes, qui est la chanson éponyme du premier album de Regg’lyss (1993), on se sent rassurer. Ne dites rien, il faut juste écouter et imaginer Roland Ramade vous raconter que les gestes valent autant, si ce n’est pas plus, que les mots et laisser l’harmonica vous emporter là où personne n’a osé le faire.
Le saxophone ne vous laissera pas tomber. Il prendra la relève. Un peu comme les gestes prennent le relai quand les mots manquent. Et tout d’un coup, des images du concert en octobre à Victoire 2 envahissent et rebondissent dans la tête et les étoiles dans les yeux brillent de nouveau. Il y a des groupes qui resteront. Regg’lyss en fait parti. En tout cas, on espère que pour vous aussi, la saison des amours est rythmée au son de l’harmonica et du saxophone. Et n’oubliez pas que face à la fragilité des mots… il y a Regg’lyss!