Le festival BAZR, à Sète, était l’occasion de vous faire découvrir des groupes qui nous intriguaient, à commencer par le duo Derinëgolem…
Derinëgolem, mais encore ?
Derinëgolem : Derinëgolem (qu’on prononce Derin-œ-golem), signifie littéralement (en albanais) « jusqu’à Golem ». C’est un duo formé de Megi au chant/violon et de Lambert à la batterie.
Golem, au bord de l’Adriatique ?
Derinëgolem : C’est exactement ça. Le projet est né il y a 4 ans suite à des vacances passées dans ma famille à Golem, en Albanie pour un mariage. Nous faisions à l’époque de la musique improvisée et avions amené avec nous un ordinateur et nos instruments afin de nous sentir comme à la maison. Le soir même de notre retour à Toulouse, où nous habitions à l’époque, nous avons débarqué dans une fête où manquait un groupe… Ni une, ni deux, Derinëgolem est né sur la base du récit de notre séjour à Golem !
Vous habitez aujourd’hui sur Sète, une connexion avec Golem ?
Derinëgolem : Peut-être que ce voyage a créé un besoin d’horizon, c’est ce qu’on retrouve sur le rivage de la Méditerranée. Par contre, les deux villes n’ont pas grand-chose à voir, hormis peut-être une certaine proximité au niveau humain. Golem est une station balnéaire en très fort développement. L’anarchie y règne en maître à la fois au niveau de l’architecture et de la vie (du moins, il y a 4 ans en arrière).
Comment décririez-vous votre musique ?
Derinëgolem : Lors de notre séjour en Albanie, nous avons pu explorer et nous laisser pénétrer par la musique albanaise et plus particulièrement par deux courants : le « aheng », musique de fête et de célébration (mariages par exemple) et le « tallava », mélange de musiques albanaises et des pays voisins, plus proche de la pop-folk. C’est sur cette base que nous composons afin d’aller vers la fête et la transe.
Une anecdote à partager ?
Derinëgolem : A Golem, nous habitions au-dessus d’un restaurant où se produisait chaque semaine une artiste archi-connue de l’époque communiste. Nous avons fini par descendre la voir en « vrai » après avoir bien entendu son répertoire…
Nous n’avons pas été déçus en assistant à une fête mémorable dans la pure tradition albanaise et de fête et de partage. Le patron a par exemple fait une spirale de feu au sol et nous expliquant que c’était ça le aheng ! C’est ce type d’énergie que nous souhaitons retrouver sur scène.
https://www.facebook.com/Derinegolem/videos/494713360937700/
Pour en savoir plus sur Derinëgolem et écouter leur musique c’est par là. Vous pouvez également les voir jouer le 18 janvier à Montpellier pour l’ouverture de Tropisme et les soutenir à Toulouse le 25 janvier au Metronum pour les INOUIS du printemps de Bourges.