Ce vendredi 28 octobre était placé sous le signe du son bien cuivré. Avec plus de 50 ans de carrière, la Calypso Queen a littéralement enflammé Paloma « Faya! Faya! ». Au préalable, les montpelliérains d’Ethioda s’était chargés de faire monter la virtuosité par leur set entièrement instrumental.
Du cuivre donc, pour entamer cette soirée avec le groove d’Ethioda, aux influences … éthiopiennes ! Les six compères distillent ainsi un jazz coloré et dynamique, ou les influences africaines, discrètes, apportent un vrai plus à la musicalité des mélodies. Le rythme, soutenu, ne se calmera que pour accueillir la reine de la Calypso, de son nom original Linda McArtha Monica Sandy-Lewis. Et ce serait dur de ne résumer cette tête d’affiche qu’à sa chanteuse emblématique tant l’ensemble du groupe respire le bonheur de vivre, le bonheur de jouer. De calypso donc, il en a était question, avec des empreintes pourtant nettement plus dynamiques, poussées par la Calypso Queen, dont le titre éponyme n’est pas sans rappeler des réalisations du producteur du dernier album, un certain Manu Chao… La chanteuse, emplie de malice, crée un lien direct avec son public avec une bienveillance nette et douce. Inarrêtable malgré une vilaine blessure au poignet et un producteur prudent, il faudra un rappel et un final intense pour qu’enfin le public de Paloma ne rentre se coucher, le sourire aux lèvres, grâce à l’insouciance heureuse de Calypso Rose.