Ce jeudi au Bijou à Toulouse (31), c’est le groupe Volo qui était venu présenter son album « Chanson française », sorti plus tôt dans l’année. Entre tendresse et poésie, les deux frères nous ont initié à leur univers. Et cette fois, pour le décrire de la plus belle des manières, notre prose laisse ici sa place à quelques vers.
A l’heure où les feuilles mortes, sur les arbres tremblent
Au tout début de ce mois de novembre,
Les deux frères Volo nous ont fait coucou,
Pour leur deuxième date, à Toulouse au Bijou.
D’une symétrie rappelant leur album et sa pochette,
Ils se sont présentés, des sourires pleins la tête,
Dans une ambiance enfumée et chaleureuse,
Avec leurs guitares, poétiques et mystérieuses.
Dans le wagon A de ce train, empreint de Syndrome,
Tu nous parles Olivier, du plus beau des binômes,
Qu’un homme puisse imaginer, lors d’un jour de grève,
A mi-chemin entre dure réalité, et délicieux rêve.
Toi Fred, juste avant ton envie de sexe hâtive,
Tu t’abandonnes doucement à la retrospective,
Avec cet ado qui, du haut de ses 17 Ans,
Ne comprend pas comme est passé le temps.
Vos interludes, mi-assumés et peu nombreux,
Tombaient pourtant toujours justes avec votre jeu,
Et si vous étiez là pour le chant, pas pour l’humour
Vous vous êtes toutefois permis quelques détours.
Et puis ce Gars Honnête, doucement avec sa guitare,
Nous explique que ça y est, c’est bon il en a marre,
Pendant que cet amoureux lui, ne se lasse pas,
Des étoiles pleins les yeux, de Rire Aux Éclats.
D’amour en politique, Volo fait la balançoire,
Pour son copain de droite, qu’il veut pourtant revoir,
Pour cette fille maladroite, à qui on veut dire T’es Belle,
Pour le rire et la Petite Tête, de cette charmante demoiselle.
Dans ses chansons, le groupe donne son courage,
Son avis Surtout, sa conquête de l’orage,
Et à la fin il nous parle de la fin, tout en douceur,
Avant que les rappels ne le rappellent à sa rancœur.