La dernière tournée annoncée des Shaka Ponk n’en finit plus (prolongée au moins jusqu’en novembre prochain à Paris) et passe ce soir par l’immense scène de l’Arena de Montpellier. L’occasion de nous plonger une nouvelle fois dans la mise en scène dantesque du groupe.
Changement d’échelle pour Shaka Ponk après le très chouette concert vécu cet été à Vitrolles. Un concert à Sud de France Arena, c’est clairement une autre expérience. Pas toujours réussie du fait des dimensions de la salle qui mettent le public à distance de la scène.
Cette salle a été domptée de manière originale par Shaka Ponk qui a surpris tout son monde en s’offrant une tournée selfies au milieu du public pendant près de 15 minutes avant de rejoindre une scène placée au milieu de la fosse. Débuter un concert par un bain de foule n’est définitivement pas courant et montre une nouvelle fois le respect de ce groupe pour son public.
La suite est toute aussi originale puisque les premiers morceaux sont joués en acoustique tout en sobriété. Un tour de chant qui commence par I’m Picky (qui sera repris plus tard en amplifié) puis Gunh Ho, Run Run Run et la reprise de The Animals House of the rising sun.
Le naturel revient ensuite au galop pour nous offrir le show tel que Shaka Ponk sait l’offrir, visuellement étourdissant. Néanmoins, l’effet de surprise vécu à Vitrolles a disparu et il va nous manquer cette petite étincelle émotionnelle ressentie cet été.
Les titres sont essentiellement tirés de leur dernier album Shaka Ponk paru il y a quelques mois et annonçant cette fameuse dernière tournée The Final Fucked Up Tour (2022-2024). Nous retrouvons tout de même quelques uns de leurs hits tels que Wanna get free, Twisted Mind, l’incontournable I’m Picky ou Sex Ball. Le tout est accompagné de visuels incroyables accompagnés de la présence de chœurs qui démultiplient la puissance scénique.
Un spectacle de Shaka Ponk ne peut exister sans son traditionnel Circle Pit et le Smell like teen spirit de Nirvana. L’occasion d’aller se frotter à l’énergie de la fosse et de transpirer avec le public !
Le concert se termine sur un gros Rusty Fonky où est affirmée l’importance d’être soi même, drapeau LGBT en mains et chœur en transe autour d’un groupe qu’on regrettera de ne plus voir sur scène. Une seule chose te reste à faire : profiter des dernières dates dont une sur Nîmes le 14 juin 2024.
Crédits photos : Olivier Scher