Porridge Radio au Rockstore (Montpellier, 34) 17.06

3 min de lecture

C’est un peu au dernier moment que nous avons réagi à l’existence de cette date à Montpellier. Une soirée proposée par Rock it to the Moon à laquelle nous avons bien fait de participer.

Mais avant de retrouver le groupe britannique, place à l’ami Pigmelian qui assurait en solo la première partie de soirée. Pas évident de débarquer comme ça sur la scène du Rockstore pour celui qui a l’habitude d’œuvrer avec son groupe Rusty Tape. Le moins que l’on puisse dire c’est que le bougre a sacrément assuré. Calé derrière sa guitare en mode dark folk plein de sensibilité, Pigmelian nous a embarqué avec lui dans son univers sombre et lumineux. Pas de disque sous la main mais deux livres auto-produits qui reflètent bien la tendresse du bonhomme pour le genre humain (Le bistrot des coupe-jambes et #BluesBlanche). Merci pour ce joli moment Elian !

Nous retrouvons ensuite Porridge Radio, groupe phare de la scène indie rock britannique dont la charismatique chanteuse, Dana Margolin, a annoncé la séparation en début d’année. Déclaration de taille pour un groupe qui a également sorti un nouvel album « Clouds In The SkyThey Will Always Be There For Me«  peu de temps auparavant.

Ce sont d’ailleurs essentiellement les titres de cet album qui seront joués ce soir, en attaquant leur set avec le déchirant Sick of the Blues qui clôt cet ultime album. Ce qui étonne sur ce concert, c’est avant tout la configuration scénique. En effet, les quatre musiciens sont disposés en arc de cercle face au public, laissant un grand vide au centre, rarement exploité par l’un d’entre eux. Dana Margolin est isolée à droite, ne se mettant que très peu en avant.

Néanmoins nous sommes happés par cette voix parfois rocailleuse qui nous évoque tantôt PJ Harvey et tantôt Courtney Love. L’émotion est là, palpable, tout comme la rage qui explose subitement sur des titres tels que 7 seconds ou Back To The Radio. Mais la tonalité est plutôt à la douceur avec des titres comme Don’t Want To Dance qui évoquent subitement The Cranberries.

Le concert se finit d’abord avec Dana Margolin, seule avec sa guitare sur Waterslide puis le groupe joue deux morceaux, Machine puis Sweet, en guise d’adieu. Chacun plie ensuite la playlist sous forme d’un avion en papier qui est lancé avec malice dans le public.

Crédits photos : Olivier Scher

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