Marsatac fête ses 20 ans ! L’occasion d’une belle fête sous le soleil marseillais…
Marsatac, déjà 20 ans… Le temps passe vite dans la cité phocéenne. Depuis ses débuts à l’espace Julien, en passant par le J4, la Friche le Belle de Mai et depuis l’an dernier le Parc Chanot, il en a vu des lieux Marsatac !
Cette 20ème édition était particulièrement attendue après une première année un peu chaotique dans cet immense espace que représente le Parc Chanot… Premières impressions plutôt positives avec un accueil coloré, des espaces plus investis et surtout… une scène extérieure ! En voilà une bonne idée.
Le sourire au coin des lèvres, première déconvenue en apprenant que le nombre de photographes dans les crash était limité : seuls étaient accrédités les grands médias et les photographes de l’équipe du festival. En d’autres termes, les petits médias sont donc privés de photos rapprochées (sauf dans la petite salle) et doivent se débrouiller pour shooter au milieu de la foule. Vraiment dommage et assez incompréhensible d’autant plus que la scène extérieure est immense et qu’il y avait largement de la place pour quelques photographes de plus…
Parenthèse fermée.
C’est le duo Lomepal & Roméo Elvis qui accueille les premiers festivaliers pour un set à la fois cool et engagé, rempli d’énergie. Manifestement, il semble y avoir un vrai plaisir à être sur scène. De quoi faire un bon démarrage. Le tout jeune Lord Esperanza a quant à lui la lourde tache d’assurer la transition entre ces derniers et IAM qui passe sur la grande scène. Pas convaincu par le set, retour à l’extérieur pour découvrir IAM. Voilà de quoi faire plaisirs aux fans : les mythiques IAM jouent à domicile. Des titres qui font forcément plaisir à attendre et un show à la hauteur des rappeurs marseillais. Un bon moment même si l’ambiance n’était finalement pas si folle que ça. Vu la jeunesse du public, ceci peut s’expliquer. Profitant d’une bière, détour par la petite scène du Palais phocéen pour découvrir le phénomène Biffty & Dj Weedim. C’est un virage à 180° auquel nous assistons avec des paroles bien crades et un set du même acabit. C’est un style qui a ses fans. Nous passerons pour retrouver IAM et son Mia suivi d’une pléthore des gros tubes du groupe marseillais.
La soirée se poursuit avec le groupe le plus fou de la programmation de cette année, à savoir Ho99o9 (Horror). Un trio américain déjanté, composé d’un batteur et deux MC, qui est complètement imprégné de bon punk hardcore. Ils produisent un hip hop violent, accompagné d’images tout aussi extrêmes dans une ambiance oppressante (rares lumières, couleur rouge) dans laquelle on a du mal à distinguer les protagonistes sur scène. Par contre, la salle est rapidement retournée, les pogos rapidement lancés et la transpiration omniprésente. Seul bémol, il leur manque un guitariste sur scène afin de reproduire les riffs balancés par les machines tout au long du set. Ils partent jouer au Hellfest après Marsatac, on se demande bien pourquoi 🙂 En sortant, Petit Biscuit termine son set. Pas grave vu l’énergie retrouvée avec Ho99o9 !
La soirée se poursuit par des sets électros maitrisés et puissants depuis Chloé, en passant par l’excellente Amélie Lens, Sam Pagagnini avec des sons lourds qui font vibrer le Palais phocéen et enfin Boris Brejcha. Clôturer Marsatac avec Boris Brejcha. Une valeur sûre pour terminer la soirée dans de bonnes énergies avec une électro minimaliste qui fait du bien partout par où elle passe.
Une première soirée d’anniversaire déjà très dense et plaisante.