Dès le premier morceau, Bekar et les Imposteurs nous offrent une mise en scène théâtrale. Benjamin, le chanteur, nous fait le spectacle. Vont se succéder une musique à la croisée des chemins rock, pop, folk et cabaret radicalement trans-modernes. Les rythmes ska/rock succèdent aux tangos funky et aux mélodies festives ou langoureuses dont certaines nous conduisent par quelques détours dans le Yiddisland. Sur scène, l’esprit est à la fête, à l’humour et à l’énergie partagée avec le public. Les chansons s’écoutent, se vivent, se chantent et se dansent ! Une belle découverte qui a mis le public en chauffe pour une soirée qui va continuer sur le même rythme festif.
Quand la Caravane Passe, elle donne envie au sédentaire de monter à son bord et d’aller faire un tour. Un tour de piste (de danse) pour commencer, mais aussi de pousser jusqu’au tour du monde. La Caravane Passe confirme qu’elle a la bougeotte. Leur musique se joue des frontières entre traditions (des Balkans au Maghreb en passant par la Catalogne) et musiques actuelles (rock, hip hop, ragga). Le groupe a su puiser dans les musiques les plus variées, tout en gardant sa couleur propre et originale pour nous sortir ce nouvel opus intitulé « Canis carmina« (les chants du chien) (2016).
Bien entendu, la soirée finira par un bain de foule (en musique). Une soirée festive pour repartir avec le sourire.