La tribalité s’invite au Kaz Kabar avec Hilight Tribe ! (Joyeuse, 07) 25.04

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Hilight Tribe crédits photos Alan Gales

Ce samedi 25 avril, à 22 heures devant la salle du Kaz Kabar, il règne une ambiance d’attente. L’attente des supers stars de la Natural Trance, Hilight Tribe… Salle comble, file d’attente longue et bonne humeur, certains même seront contraints de faire demi-tour ou profiter de l’ambiance à l’extérieur…

Voilà donc venu le soir d’une prestation tant attendue pour ma part. Hilight Tribe groupe extrêmement réputé dans leur milieu, constant depuis les années 2000, avec depuis 1998 pas moins de 8 albums sortis (dont 1 live). Un mélange d’instruments, congas, didjiridou, batterie, basse, guitare électrique, cor venus d’ailleurs, djembé, sitar… Bref tout cela agrémenté de technologies qui permettent de donner de l’amplitude aux différentes sonorités ! Et de jeux de voix et de chant presque shamaniques !
Ce mélange réputé explosif et transcendant est notamment dû à leurs nombreux voyages dans le monde. De l’Inde jusqu’aux Baléares… mais aussi par les origines musicales diverses des membres du groupe.

Bref pour notre part on est donc arrivé à 21h45, et loupé la première partie, à notre grand regret, de Spontaki.

Peu après, pendant le changement de scène, l’énergique Batucada Bahamia prenait le relais au cœur du public. Une batucada comme on les aime, survoltée, animée de rythmes répétitifs et entraînants, l’ambiance pour ma part était installée. La salle se réchauffait et le public varié aussi.

Et puis enfin Hilight Tribe rentrait en scène… Sorte de folie frénétique, le public surexcité n’attendait qu’une chose : bouger, se transcender, s’envoler, taper du pied, tourner, rêver, voyager… Pas manqué, 1h30 de concert de haute volée, malgré une sonorité un peu compliquée de la salle voûtée de l’excellent Kaz Kabar. Des sons tribaux sous fond de trance, un set parfaitement maîtrisé, une énergie débordante… Il suffisait d’observer les individus qui formaient la masse du public, une somme de mouvements communicatifs et entraînants !

Au début trop serré dans la salle, il a fallu jouer de malignité pour trouver un endroit ou l’on pouvait se libérer sans être oppressé par la densité des personnes… Au bout d’une demi-heure, après avoir trouvé une zone d’expression corporelle nous allant bien, on se laissais enfin envahir totalement par les sons lointains, tribaux et profonds de Hilight Tribe ! 1h30 de danse frénétique avec des apparitions de musiques hispaniques, de guitare électrique, de prière chantée en hindou, de musique intégralement jouée avec des percussions… Et surtout un rythme effréné mais incroyablement bien organisé alternant esthétisme et frénésie !

Les inévitables morceaux Shankara,  Free Tibet, Ethnodynamix ou encore Greg didge sortaient du chapeau un à un… aucune déception ! Un rappel tonitruant et assez long, mais la salle en demandait encore… Une attente interminable sans information, on se demandait même s’ils reviendraient. La plupart pensait que la partie durerait encore. Mais le deuxième rappel ne se fit pas, petite déception tant l’envie et l’énergie étaient là. Mais avec près de 2h15 de show, pouvait-on en demander plus ? Les murs étaient recouverts de transpiration et de condensation, la salle était devenue un sauna et l’oxygène manquait… Natural Trance… vous avez dit Natural Trance ?

Crédits photos : Alan Gales / Kanevedenn

Jack'

Jardins partout, musique tout le temps.
"Une société normalisée est à la fois répressive et rationnelle, mais la rationalité la rend plus normalisée et plus répressive. Dans cette perspective, rationalité, répression, normalisation, seraient indissociable" J.Dreyfus.

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