Un 31 octobre qui nous aura filé la patate douce avec Papa Jo !

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Les samedi soir comme ça, on en redemande ! La « fête » d’halloween en devenait totalement anecdotique pour nous, ce 31 octobre. On a échoué de manière volontaire dans le très vivant bar culturel de la rue St Michel de Toulouse, le Ôbohem. Pourquoi ? Papa Jo était prévu pour animer cette soirée, et nous avions pris date depuis leur découverte au Métronum en première partie d’EL Gato Negro le 10 octobre dernier… 

papa jo

Papa Jo et Etienne tout sourire sur la scène du Métronum le 10 octobre ! – crédit photo : (c)Firmin de Montégut/facebook de Papa Jo

C’est en partie pour ça qu’on tenait tant à voir ce petit groupe indépendant, et ceci dans un cadre plus intimiste : leurs sourires, qui filent une putain de patate ! Oui parce que c’est leur style de musique, pas saoul, pas jazz, pas rumba, pas reggae… un mix de tout ça, qui file la patate douce ! Papa Jo et ses acolytes étaient annoncés pour 21h. Mais à cette heure, la salle était trop peu remplie pour entamer le concert… L’occasion donc pour eux de boire une verre en compagnie du chanteur d’El Gato Negro.

C’est donc vers 22h que Papa Jo prend place sur la petite scène du Ôbohem, et ils sont 4 ! Jo à la guitare et au chant, Mounïm aux percussions et Etienne Choquet à l’accompagement du chant et a cette petite guitare traditionnelle à cuba : le tres ! Avec 3 paires de cordes sur le manche cela nous offres des sonorités des plus chaleureuses ! Ces 3 compères ont donc été rejoint par Kevin, bassiste , pour faire monter la température et ajouter du groove à tout ça !

Sur cette première heure, ils vont avoir pour mission de piquer au vif le petit public, et piquer au vif sa curiosité pour ensuite les inviter à la danse ! 1 heure et c’est parti pour des airs et des rythmes chantants et légers, un première demi-heure où le public timide juge et jauge le groupe ! Et puis au bout de ce petit moment, l’ambiance se réchauffait avec les premiers ayant succombé à l’appel de la danse !

Le groupe nous a proposé ses compositions traitant de sujets imprégnés d’amour et l’amitié ! Mais aussi dans des langues étrangères que nous ne saurons identifier, honte à nous.  L’ambiance s’installe donc sous le soleil de la musique de Papa Jo… Après 1 première heure de set qui a fait office de bonne entrée en matière, un petit pause s’est imposé ! Histoire de se désaltérer, discuter avec un hongrois de passage qui lui se laissait aller à la joie de la musique, mais aussi de s’apercevoir qu’un des membres de Scarecrow était dans le coin… On a pu discuter avec le joueur de « tres » du soir, Etienne, de parler de la soirée au Métronum et de le charrier sur les problèmes techniques !

Bref après une bonne pause, le quatuor est de retour sur scène ! Et cette fois pas de round d’observation, le bar est d’autant plus rempli, et les esprits réchauffés ! La danse et le dandinement prennent corps auprès de plus en plus de personnes ! En même temps les sonorités agréables, naïves et métissés de Papa Jo nous donnent simplement envie de sourire et bouger notre petit popotin !

On vous invite à aller écouter deux trois morceaux d’eux sur leur site, ici, c’est communicatif et plein de bonne humeur. C’était sans compter sur la venue sur scène d’Axel, le chanteur d’El Gato Negro, invité sur les morceaux du groupe de la soirée pour nous balancer son raggamuffin’ ravageur en anglais, espagnol, français… Tout ça en impro. Respect. Ça a fini d’enflammer le Ôboheme ! Mais aussi Scarecrow qui a mis sa petite graine pour lui aussi balancer un flow en impro sur scène, avant d’être de nouveau rejoins par Axel qui, lui, prenait clairement son pied au coté de ses amis de Papa Jo !

C’était euphorisant. Puis on a terminé vers 1h/1h30 avec le groupe de la soirée qui remercia donc le Ôbohem, son petit public, Axel et Scarcerow… Nous on remercie ce petit groupe Papa Jo ! C’était plein de simplicité et de good vibration’s!

On leur dit à bientôt sur la route ou au détour d’un bar de Toulouse ! Merci au Ôbohem aussi pour ce cadre fort sympa et convivial, on y reviendra !

Article rédigé par Jackonthemoon

Jack'

Jardins partout, musique tout le temps.
"Une société normalisée est à la fois répressive et rationnelle, mais la rationalité la rend plus normalisée et plus répressive. Dans cette perspective, rationalité, répression, normalisation, seraient indissociable" J.Dreyfus.

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