Un an après avoir réalisé une édition « sold out » historique, le festival de la Meuh Folle 2015 réinvestit le parc des expositions d’Alès (Gard) les 3 et 4 avril prochains avec une programmation encore plus éclectique que ses précédentes sorties.
Avec une jauge rehaussée qui peut désormais accueillir près de 8 000 festivaliers, la Meuh Folle vise de nouveaux records pour sa 12ème édition. Au programme de ces deux soirées de concerts qui débuteront à 20h30, le vendredi soir s’annonce brûlant : autour des marseillais du Massilia Sound System -qui présenteront leurs classiques et nouveaux titres issus de leur dernier opus « Massilia » durant 1h30-, graviteront cuivres et sueurs électriques afin d’accompagner ces plus de six heures de son. En effet, les latinos Che Sudaka promettent tout d’abord un voyage dans les contrées festives du rock, du ska et de la folk. En marge de ces groupes, il y aura de l’intensité, une force de frappe qui risque de secouer sans ménagement les festivaliers, avec notamment Orfaz (electro/rock/dubstep) ainsi qu’avec le vainqueur du dernier tremplin, la Wec Family, et leur style indéfinissable (hip hop/reggae/electro/drum’n’bass). Tandis que les festivaliers pourront profiter du camping gratuit du festival présent sur le site, la musique ne tardera pas à résonner le samedi : de 13h à 18h, Bhale Bacce Crew vient à nouveau poser son sound system en 2015 pour une après-midi offerte par les organisateurs aux festivaliers ainsi qu’aux non-festivaliers. Le samedi soir, la machine va repartir fort et très vite : en ouverture, Barrio Populo, entre rock et poésie, laisse présager un set agité pour une première partie « feu d’artifice » avec « Kordobella » sous les bras. Dans la foulée, une séquence découverte qui tient à cœur à la Meuh Folle après Soviet Suprem l’année dernière, à savoir Zoufris Maracas. Partis pour être une des révélations de la scène alternative française en 2015, leur dernier album, « Chienne de vie » a rendu l’appareil de manière admirable à leur premier bijou, « Prison dorée ». Ces troubadours des temps modernes comptent bien régler leurs comptes face aux dérives de notre société, mais toujours avec le mot juste et des mélodies bien pesées (influences salsa, tropicale et chanson française). La place chauffée à point, les américains de Groundation n’auront plus qu’à dérouler leur recette infaillible : seconde tête d’affiche du festival cette année, nul doute qu’il risque d’y avoir des vibes bien roots à l’horizon d’Alès où, « A miracle », ne sera vraiment pas loin… Et pour finir cette édition dans l’esprit, le dub envahira l’espace, entre steppa dub et influences UK, où Weeding Dub se chargera de mettre un point final à cette douzième édition. Avec un lundi de Pâques férié pour récupérer de ces deux jours placés sous le signe de la musique et de la fête, tout est réuni pour beugler tous ensemble un joli « meuh » ! (pass 1 soir : 20€ prév. / 23€ sur place + pass 2 soirs : 30€/35€).
Live report et galerie photos à venir après le festival.