Avec un peu de retard, on veut quand même revenir sur une bonne soirée organisée par les copains de Quali District : c’était lee vendredi 12 février dernier pour la 15ème page du Ôboheme Tour ! Pendant que l’un bougeait à Montauban avec Scarecrow, l’autre restait au cœur de le ville rose. Au menu ? Mondoshawan, Krav Boca et Le Repos d’Hallom !
22 heures, arrivée au Bar Culturel du Ôboheme, lieu convivial réputé sur la cité Toulousaine. Le trottoir est plein, le bistrot est blindé. Par chance, on arrive lors d’un inter-concert, on peut donc se faufiler à l’intérieur. On aura quand même loupé le groupe allochtone Mondoshawan et leur rock-stoner.
Pile poil en tous cas pour choper les agités de la cagoule qui mettent leur drap sur le mur où ils ont peint en grec le nom de leur groupe. Krav Boca prépare sa scène. Le concert commence une bière à la main avec un chant intégralement en grec, il nous a semblé reconnaître SOPA, chanté par le spartiate de la bande ! Ce dernier est immédiatement rejoins sur scène par son comparse sorti du public.
La bande s’élargit : 6 larrons, un batteur, une bonne basse, une guitare bien saturée et… un mandoliniste au faciès « double-face » arborant un maillot populaire du Skt Pauli ! Club de foot allemand historiquement anti-fascite, anti-rasciste. Cela colle bien avec le groupe qui revient d’une tournée dans les squats grecs et qui en début d’année a enflammé le squat culturel des Pavillons Sauvages. Sur scène, les chanteurs dissimulés derrière leurs cagoules peuvent vociférer, cracher et balancer leurs textes métissés et enragés dans la tronche d’un public entassé devant la scène !
On a eu droit donc à leur album « Sanatorium » en live. Une petite bombe pleine d’énergie, sans arrêt en train haranguer le public et aller au contact physique pour chauffer l’ambiance ! Un ambiance qui montait doucement au fil des titres, Sanatorium, ou encore l’excellente Monopoly, pour littéralement s’enflammer avec Les Printemps silencieux ou encore Kétamine. En tout cas la température a sérieusement monté ! La conclusion, une reprise énorme des Bérus, Salut à toi, s’est avérée magistrale. Ouais Krav Boca c’est ça, du punk, du rap, de la mandoline, avec des paroles franco-grecques. On mélange et ça donne un truc explosif. On a accroché.
Enfin, terminer sur un reprise des bérus et laisser la scène pour la fin de la soirée au Repos d’Hallom, c’était la meilleur des transitions possibles. On ne les connaissait pas, on les a vu, et on trouvé ça vraiment bon. Ce groupe toulousain de rock/punk, a pris le flambeau devant un public moins nombreux, tant mieux pour ceux qui restaient, il ne restait guère de place pour pogoter. Leurs riffs, super accrocheurs, ont rappelé le bon vieux punk de la vague de LV88, Bérus ou les Garçons Bouchers.
L’énergie sur scène est toujours au rendez-vous, ça tourne à la bière, on a droit encore à un groupe composé d’une bassiste féminine, d’un rockeur à l’ancienne au chant et à la guitare qui s’est retrouvé bien aidé par un second guitariste aux allures de basketteurs NBA, pas avare de solo plutôt bien foutus ! Dans ce beau bordel, la fin sera à nouveau ponctuée d’une reprise des bérus qui résonne encore entre les murs du Ôboheme, Vivre libre ou mourir !
On est reparti vers 2h30. C’était pas de tout repos. Pourtant, ce fut vraiment une bonne soirée avec deux groupes qui ont bien assuré sur une si petite scène ! Merci à Quali District pour l’organisation de la soirée, les prochaines dates du Ôboheme Tour sont à surveiller pour ceux qui veulent découvrir des groupes toulousains.
Crédits photos : Blast Radius Photo
Super soirée en effet ! Dommage que vous n’ayez pas vu le concert de Mondoshawan..
Vrai que c’était bien frais