Le jazz est à l’honneur dans la salle montpelliéraine pour cette soirée qui dépoussière le genre.
Une fois n’est pas coutume c’est le paon de l’écolothèque, voisine de la salle, qui accueille le public du perché tout en haut d’un pin. A l’image du charismatique animal, c’est une vraie leçon de séduction que nous allons recevoir ce soir avec des groupes qui apportent une touche d’exotisme aux gammes habituelles du jazz. Et c’est Peemaï, groupe de quatre musiciens, qui nous embarque pour un premier voyage du côté de l’Asie entre Laos et Indonésie. En s’appuyant sur des musiques traditionnelles, Peemaï amène du groove et de la modernité à un répertoire plus classique. La sauce prend bien et il n’en faut pas beaucoup au public pour chanter les refrains avec le groupe.
Le collectif qui suit, Kokoroko, occupe largement la scène avec ses huit musiciens. Originaire de Londres, le groupe est portée par trois femmes qui jouent de la trompette (Sheila Maurice Grey), du saxophone (Cassie Kinoshi) et du trombone (Richie Seivwright). Mélangeant allégrement jazz, afrobeat, house ou musiques urbaines du sud londonien, Kokoroko propose une musique chaude et dansante, redonnant ses lettres de noblesse au jazz des origines. Une belle découverte qui aura convaincu le public venu en nombre pour assister à la performance musicale.
Crédits photos : Olivier Scher