Le NPA organisait ce samedi dans la salle Olympe de Gouges (Coïncidence ? Je ne pense pas…) sa quatrième fête anticapitaliste. Un programme très varié avait été concocté qui avait de quoi satisfaire tous les goûts puisque le début de l’après-midi était destiné à la rencontre et au débat. Tout d’abord autour de la projection du film « Pride » puis sur le thème de l’organisation de la lutte contre les attaques racistes et liberticides. Deux invités de marques ont ensuite pris place à la tribune pour une conférence-débat autour de la situation en Grèce. Un membre de l’aile gauche de Syriza et un membre d’Antarsya, « l’équivalent local » du NPA ont tour à tour pris la parole pour expliquer leur point de vue de la situation en Grèce et répondre aux questions du public. Enfin peu après 19 heures, le public nombreux a vu défiler au pupitre 4 militants d’horizons différents venus détailler leurs luttes respectives. En clôture et en guise de première partie à Melissmell, c’est l’Olivier Besancenot des grands jours qui a livré un réquisitoire impressionnant balayant l’ensemble des problématiques du moment.
Avec le retard accumulé petit à petit au cours de l’après-midi, le concert de Melissmell commence vite après la fin du meeting. Si vite même que cela surprend une bonne partie du public, ayant à peine commencé sa bière dans la salle d’à côté ou sur la terrasse qui surplombe la salle. La disposition de la salle n’aidant donc pas et les révolutionnaires ayant plus l’âme au débat et à la réflexion qu’à la fête, les premiers accords résonnent devant une salle réduite de moitié par rapport au meeting qui avait précédé.
Le duo entame le concert en cherchant à nous emmener sur Le Déserteur, histoire de quitter les problèmes que l’auditoire avait ressassé toute l’après-midi, mais aussi de distiller un message d’espoir dans la droite ligne de tout ce qui avait pu être dit dans l’après-midi « Pour inventer un monde, le roi est mort… ».
L’enchaînement logique avec le titre La Route, lui aussi issu du dernier album fait entrer le public dans la mélancolie. Après Je me souviens, le public est pris à parti sur Les Brebis. Le morceau d’après enchaîne sur plus de gaieté avec le titre original et entraînant Le Rock’n Roll. Dans la foulée, Madame puis Les Souvenirs introduisent un titre inédit, inspiration de l’artiste post-7-janvier. Enfin la dernière chanson avant rappel sera le célèbre mix de Melissmell entre la Marseillaise et l’Internationale : Aux Armes, aussi présentée comme étant « La Marsionale » samedi soir.
En guise de rappel et pour finir Melissmell jouera avec une mise en scène ultra sobre mais efficace La Colère avant de finir par un vibrant hommage à Mano Solo : « Et vive ta révolution dans ton monde à la con » !
Le but du Musicodrome n’étant pas de s’attarder longuement sur un meeting politique et la musique n’ayant été qu’une petite partie de la journée, nous clôturerons cet article par un merci au NPA d’avoir organisé cette journée thématique dans une salle emblé-matique.
Le rendez-vous est pris pour l’année prochaine !