Réveil. Lundi. Il faut aller travailler. Heureusement, la machine à café fonctionne, l’ordinateur démarre. Tiens, pour me réveiller qu’est-ce que je vais écouter ? Je vais aller voir sur Grooveshark…
Et non pas aujourd’hui. Ni demain. Grooveshark a été obligé de mettre la clef sous la porte. La pression des majors a eu raison du site. La raison invoquée ? Les droits d’auteurs. Mais quelle hypocrisie ! Quant on sait ce que touche un artiste par ce mode de diffusion ! La musique n’appartient plus à ses compositeurs et ses auteurs mais aux grands patrons des majors.
Plusieurs questions viennent alors à l’esprit. Comment l’artiste doit-il alors faire quand il veut vivre de sa musique ? Quelle maison de disque respecte vraiment le travail de création musicales ? Comment valoriser l’artiste et non pas les satellites véreux qui l’entourent ?
En attendant, écouter la musique live, acheter les CDs et défendre les petites scènes restent un acte militant.
Pour aller plus loin :