Fulu Miziki à la Grange (Causse-de-la-Selle, 34) 22.08

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Bouillon Cube, Tiers lieux rural perdu dans la garrigue héraultaise, est un de ces lieux incontournables que nous n’avions pas visité depuis un petit moment. Honte à nous car il s’y passe toujours des choses incroyables. Le passage sur sa scène du collectif Fulu Miziki nous a motivés à aller y faire un tour.

Bouillon cube, c’est un petit paradis qui s’apprécie d’autant plus lors des longues nuits d’été. Le lieu s’étale dans la garrigue, au milieu des chênes verts. Sous un immense tilleul, véritable arbre à palabres, sont installées tables et chaises, permettant d’apprécier la cuisine nomade de la Cimade et les breuvages locaux.

Le site est dotée d’un premier espace scénique qui accueille ce soir la compagnie Volpinex. Le duo, que nous avions déjà eu le plaisir de voir, présentait un spectacle d’objets irrésistible autour de le dure existence d’un jeune chêne dans un monde fortement perturbé par les humains.

Après de moment de rêveries et de réflexions, nous migrons vers la scène musicale sur laquelle nous retrouvons ce soir le collectif Fulu Miziki. Originaires de Kinshasa, en République Démocratique du Congo, Fulu Miziki ou « son des poubelles » est un groupe techno-punk futuriste fan de DIY et de recyclage.

Dès leur arrivée au milieu du public, tous les regards se tournent vers eux et leurs magnifiques costumes composés de morceaux de cuir colorés, de composants électroniques et autres leds multicolores. Ils sont flamboyants sous leurs masques rétro-futuristes. Les premières impressions sont excellentes et nous avons hâte de découvrir leurs sons.

Sur scène, nous les retrouvons derrière des instruments bricolés dans lesquels les bidons en plastique et autres boites en aluminium trouvent leur place. Tous ces objets sont issus des poubelles et assemblés par les membres du groupe. Ils en retirent un style de musique qu’ils appellent Twerkanda, que l’on peut définir comme une sorte d’afro-house à la fois punk et disco.

Le moins que l’on puisse dire, c’est que ça dépote ! Les rythmes sont soutenus et les pas de danse entrainant. Car le groupe, sous la houlette de l’un de ses musiciens, nous enseigne quelques pas de danse tous droits sortis du quartier de Ngwaka dont ils sont originaires. L’ambiance est joyeuse, la musique rassembleuse.

Mais Bouillon cube, ce n’est pas que l’été et le lieu vit toute l’année avec de nombreuses manifestations, spectacles et concerts. N’hésitez pas à découvrir le programme qu’ils ont concocté autour de la mémoire de l’eau en Pic Saint-Loup – La route de l’eau, du 26/09 au 04/10.

Crédits photos : Olivier Scher

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