Eels + Billie Marten à Paloma (Nîmes, 30) 26.04

4 min de lecture
Eels

Après des années d’attente, Eels a enfin posé ses valises à Paloma. Il y était attendu de pied ferme et c’est, forcément, une salle comble qui l’a accueillie. En plus, Eels ne venait pas tout seul : en première partie, c’est l’artiste prometteuse Billie Marten qui ouvrait le bal. C’est donc une nouvelle très belle soirée qui s’annonçait dans le vaisseau nîmois !

Le bal est donc ouvert par Billie Marten, jeune artiste d’origine anglaise, qui trace doucement sa route vers des contrées résolument folk. Avec déjà 4 albums studio au compteur (depuis 2016), Billie Marten va assurer une belle première partie d’Eels avec en plus des morceaux bien frais à nous proposer puisqu’elle a dévoilé à peine quelques jours avant sa nouvelle galette, « Drop cherries » sur le label Fiction.

Bien installée en front de scène, Billie Marten s’est donc présentée seule à Paloma, accompagnée de sa guitare, avec la dure tâche de réchauffer la foule. Après une premier track qui a paru un peu froid, la suite se débride et le public adhère. Compo après compo, l’ambiance se réchauffe et ceux qui auraient accepté l’invitation proposée par Billie Marten se laisseront aisément prendre au jeu. Sans le moindre doute, Billie Marten a parfaitement ouvert cette soirée et nous vous conseillons d’aller jeter au moins une oreille à son nouveau disque !

Après avoir été bercé par le set de Billie Marten, c’est donc le tant attendu Eels qui allait prendre place dans la Grande Salle. Du fait de la rareté de ce constat, faisons-le : le set a démarré avec une bonne quinzaine de minutes et, par conséquent, cela a grandement renforcé cette attente, palpable, autour de la venue d’Eels à Nîmes. Jamais, alors que la SMAC nîmoise a réussi depuis son ouverture a attiré de très grands noms de la scène rock indépendante, Eels n’avait été programmé sur la saison culturelle de Paloma. C’est désormais chose faite !

Comme un plaisir ne vient pas tout seul, Eels a grandement relevé ce challenge puisqu’il a littéralement conquis les spectateurs présents ! On connait les touches poétiques de l’artiste, on sait aussi qu’il a une incroyable capacité à explorer le rock sous toutes ses coutures : à l’image de ses nombreux disques dévoilés sur ces quasi-trente dernières années, la diversité a été au rendez-vous. Tantôt sombres, tantôt lumineuses, les envolées sonores ont tutoyé les sommets. La set a été impressionnante et chacun est reparti ravi de ce drôle de voyage !

Dans un décor lunaire, la mise en orbite s’est opérée en plusieurs temps avec des périodes bien marquées. On y a retrouvé un éventail de toutes les facettes de ce personnage qui reste avant tout fascinant… comme sa musique finalement.

Crédits photos : Photolive30

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