En ces heures si sombres, des traces d’espoir peuvent ressurgir d’où on ne les attend pas. Il est aujourd’hui évident que la résignation et le désespoir sont à bannir de nos pensées. Pour cela les Bérurier Noir se réveillent, et viennent aujourd’hui de sortir une chanson, inédite. Écrite après les événements de Charlie Hebdo, Mourir à Paris est tristement d’actualité. Qui de mieux que les Bérus pour lutter contre tous les intégrismes?
« Souvent fauché, toujours marteau », est plus que jamais au gout du jour. Les Bérurier Noir font partie de ces groupes indémodables, que l’on espère toujours voir ré-apparaître au coin d’une scène. Nous aurions préféré les voir revenir pour une meilleure occasion, mais bordel que c’est bon de combattre la sinistrose ambiante avec une chanson inédite.
Le petit Cambodge fait partie des lieux visés par les fanatiques de vendredi soir, impossible pour le plus grand groupe de punk français de rester muet, près de 30 ans après la fameuse Vietnam Laos Cambodge.
Mourir à Paris est cinglante, on retrouve l’empreinte Bérurier Noir, dans la construction du texte, dans la musicalité et dans ce punk ravageur qui fait toujours son effet.
Cette chanson marque t’elle une envie de retour de la part du groupe ? Ou alors uniquement un coup de gueule et de poing dans la fourmilière ? Difficile de trouver quelqu’un hostile à un tel retour.
A écouter, ré-écouter, chanter et gueuler dans la rue.
En attendant la suite !?
« Pour les profanes ou les prophètes / Où sont les dieux, où est la fête ? / La lumière douce de l’amitié / A disparu dans l’encrier / Prédicateurs de malheur / Fabrication de la terreur / Ni dieu ni maître ni feu ni fer »