A Paloma vendredi soir, il fallait braver les prémices de l’automne pour vouloir sortir de chez soi. Pourtant, deux bons concerts étaient une nouvelle fois proposés au Club nîmois, à moitié rempli cette fois, avec les show de Ghost Culture et de Omoh. Sur fond d’electro/pop, il fallait surtout aimer le rock bien agrémenté de claviers pour trouver son compte… Photolive30 était sur place avec ses objectifs, ce dernier nous livre d’ailleurs une nouvelle fois ses impressions sur cette soirée.
Ghost Culture ! Acclamé par la critique et labellisé dans le même que Daniel Avery, nous pouvions clairement penser que le show proposé par Ghost Culture allait être aussi au rendez-vous… Cela arrive à tout le monde de se tromper ! Le show de Ghost Culture a été poussif, voire inadapté vu son heure de passage. Plongé dans un noir total (idéal pour les photos), ambiance quasi-atmosphérique, les sonorités sont essentiellement constituées de boucles sur lesquelles il chante dessus… ou en dessous. Assez rébarbatif et parfois approximatif, Ghost Culture se prête mieux dans un after, à l’aube, histoire de se perdre un peu plus…
Embarqué par l’ex-chanteur des Waterlillies, Omoh est nettement le coup de coeur de la soirée. Eux, qui ont à plusieurs reprises collaboré avec Julien Doré, se sentent bien dans la pop. Cela s’entend musicalement bien sûr, mais pas seulement, car les influences electro/pop tendent fleurissent autour du groupe. Les nîmois se sont joués du Club pour l’électriser, textes en anglais, et surtout une maturité criarde par rapport à leur précédent projet. Nul doute, Omoh sait y faire !