Exceptionnellement en ce vendredi 7 décembre, ce n’est pas un mais deux photographes du Musicodrome qui se partagent cette nouvelle soirée concert à Paloma. Les jeunes agitées de Nova Twins ouvrent les hostilités (photos signées en majeure partie par Photolive30) tandis que Wolf Alice assure la seconde partie de ce plateau explosif (photos Peter&P.). Nouns est à l’écriture.
Wolf Alice investissait le Club en ce début de week-end, partageant l’enceinte de Paloma avec L’impératrice dans la Grande Salle. C’est en effet dans la petite salle qu’avait lieu l’une des soirées les plus excitantes de l’année proposées par Paloma. Quelques programmations plus éclectiques et mainstream pouvaient faire trembler en cette fin d’année civile (Pascal Obispo, Vegedream) mais le retour des soirées This Is Not A Love Night et d’une soirée comme celle-là rassure quand à la ligne directrice de la salle qui a changé le paysage culturel et musical gardois.
Nova Twins ouvre d’abord cette soirée avec un set survitaminé. Le groupe, fusion énervée de punk et de rap pose d’emblée le décor. L’énergie des deux chanteuses fait trembler le Club. On a ressuscité Rage Against The Machine ! L’écho dans les micros fait tout de suite penser au groupe Angelinos. Le set ne dure qu’une petite demie heure mais il est d’une intensité rare.
Le quatuor de Wolf Alice arrive sur scène, et débute par Yuk Foo, titre punk très brutal et sauvage qui finit saturé pour notre plus grand bonheur. On s’installe directement dans les 90’s.
On passe ensuite sur quelques titres plus sombres et introspectifs, (Bros, 90 Mile beach, Planet hunter…). Difficile de ranger Wolf Alice dans une case : on pense souvent à Shoegaze, (comme dans Don’t felete the kisses ou Storms), jusque dans l’expression et l’attitude du guitariste et du bassiste, même si le groupe ne le revendique pas dans ses influences- plus proche des Pixies, des Strokes ou bien des White Stripes.
Blush, planant et vaporeux, pose une atmosphère plus douce. Le titre monte progressivement en intensité pour terminer par une déferlante d’énergie et de sons, comme dans une grande majorité de leurs titres. Wolf Alice enchaîne avec leur nouveau single Beautiful inconditionnal qui reste un long moment en tête après le concert. Les titres s’enchaînent et les londoniens calment le jeu, en intercalant des ballades pop-folk entre leurs titres surpuissants. Mais l’ADN du groupe c’est le rock, le grunge et le punk et ce sont donc les guitares électriques saturées qui reprennent de plus belles sur Space and time et Vision of a life.
Le set se termine par le féroce single Fluffy qui rappelle les belles heures de Courtney Love avec Hole. Après pas moins de 1h30 de concert et 19 chansons, Wolf Alice termine par Giant peach, unique titre du rappel.
Set list (Wolf Alice) : Yuk Foo – You’re a Germ – Bros – 90 Mile Beach – Planet Hunter – Don’t Delete the Kisses – Storms – Blush – Beautifully Unconditionnal – Formidable Cool – Sky Musings – After The Zero Hour – Lisbon – St Purple & green – White Leather – Space & Time – Visions of a Life – Fluffy. Rappel : Giant Peach.