Soirée tout en douceur à Victoire 2 ce soir avec deux univers très marqués.
Nous ne le répéterons pas assez, allez à Victoire 2 ! La salle a beau être un peu excentrée, elle n’en demeure pas moins un lieu incontournable du territoire montpelliérain où découvrir de nombreux artistes avec une très belle acoustique qui plus est.
Et pour une fois, la salle affiche complet grâce à la présence d’une tête d’affiche, November ultra, programmée il y a bien longtemps, en tout cas bien avant son titre de révélation féminine de l’année aux Victoires de la musique.
Mais c’est du côté de la première partie que viendra la belle surprise avec Emma Broughton, alias Blumi. Cette artiste folk franco-anglaise nous propose un univers neo-folk empli de poésie et de simplicité. C’est beau, touchant, prenant et très bien orchestré. Nous avons beaucoup aimé cette manière de raconter des histoires, à la fois en les chantant et en les déclamant dans un style proche du hip-hop d’une Kate Tempest. Nous vous invitons à découvrir son dernier EP There is no end in me pour vous plonger dès à présent dans son univers.
Nous entrons ensuite dans l’intimité de la chambre de November Ultra avec une scénographie entre ombre et lumière, dévoilant tour à tour des espaces scéniques. Habillée d’un pull blanc orné d’un grand arc en ciel et du message Have a nice day, November Iltra impose son univers basé sur la bienveillance et la douceur.
L’artiste est pleine d’humour et explique longuement le contexte de chacun de ses titres avant de les interpréter. Elle fait souvent référence à son histoire personnelle et en particulier à l’importance de ses grands-parents, et surtout de son grand-père Ramòn qui l’a amenée à la musique. Un titre leur est d’ailleurs dédié Nostalgia/Ultra. Elle explique d’ailleurs que ce grand-père facétieux n’hésite pas à la troller régulièrement sur les réseaux sociaux.
Du part son origine espagnole, plusieurs titres sont interprétés dans cette langue dont le morceau Corazón caramelo interprété pour la première fois sur scène ce soir. Si nous passons un bon moment, nous nous lassons un petit peu du fait de titres qui se ressemblent beaucoup au fil du set, malgré les passages aux claviers, à la guitare ou aux machines.
Crédits photos : Olivier Scher