2ème et dernière partie de mes petites vacances en Ardèche au festival de musiques indépendantes HoG HoG qui en est à sa première édition. Petit retour en photos.
Levé 11h, on ne traîne pas pour rejoindre le centre du camping pour profiter pleinement des piscines. Et quel bonheur! Il fait beau, chaud, et du Still Corners sort des enceintes. Et pendant la pause repas, c’est Beach House qui se fait entendre … un petit bout de paradis en Ardèche !
Samedi 21, 15h
Alors que tout le monde patauge dans les piscines, ou bronze sous le grand soleil, Piano Chat, un one-man band de Tours s’installe pour nous balancer son set pop noise rock à la Battles fort agréable.
Samedi 21, 17h45
Dans un petit coin, le canadien Sean Nicholas Savage se présente pour nous conter ses histoires mélancoliques, voire même bien tristes. Mais ce qui nous marquera sera son attitude de crooner façon Mac de Marco, en plus classe, moins drôle, mais bien plus touchant avec ses textes imagés. Il en ressort un côté intemporel entre Ariel Pink et Jimmy Sommerville.
Samedi 21, 18h40
Bien que marseillais, je n’ai jamais eu l’occasion de voir Aline en live, même lorsqu’ils ne s’appelaient encore que Young Michelin. Ce qui est chose faite à présent, mais autant l’album ne m’avait pas déplu avec sa petite pop française rétro, mais en live … ça ne m’a pas du tout emballé. Aline m’a laissé le goût d’un groupe lambda.
Samedi 21, 21h30
M’étant absenté après avoir rencontré des parisiens fort sympathiques, j’ai raté le passage de Motorama. Retour donc à la musique avec les Danois d’Efterklang qui dégageaient une bonne humeur réellement contagieuse. Même si la performance ne décollait jamais vraiment, je me suis laissé captiver par leurs mélodies en mille-feuilles complétées à merveille par les harmonies vocales.
Samedi 21, 23h
De Megumi The Wilkyway Above, It’s Choade My Dear, Faking Jazz Together à la nouvelle chanson I’m the man, That Will Find You sans oublier le désormais légendaire finish toujours aussi extraordinaire sur Forever Dolphin Love, Connan Mockasin arrive encore et toujours à envoûter son public à coup de mélodies bricolées pop et psychédéliques. 50 minutes qui passent en 5 minutes, cet homme-là est un sorcier !
Dimanche 22, 00h
Voici le groupe qui a le plus motivé mon déplacement ce weekend : Fuck Buttons. Ces anglais tissent couche par couche, beat par beat une techno bruitiste et ambient qui a la capacité de faire entrer en transe, vite, très vite autant clubbers que punks. On assiste à un vrai maelström sonore qui cependant semble entravé. Moyens techniques ou tout simplement notre perception qui atteint ses limites ?
A méditer.
Écoutez Sentients (surtout la seconde partie) et imaginez sa surpuissance en live…
Et bien je suis prêt à parier que vous ne pensez pas assez bien !
Dimanche 22, 1h25
Je les avais déjà croisé au festival Pantiero cet été où ils finissaient la première soirée devant une pauvre trentaine de personnes. I.R.O.K. pour Intergalactic Republic of Kongo a cette fois-ci encore plus mis le feu, le public étant au rendez-vous.
Le groupe mélange des tas d’influences ethniques comme sonores dans une démarche punk et anarchiste au point que l’on ne comprenne pas toujours les délires du chanteur. Mais il faut bien avouer qu’il a remué tout le monde à coup d’afropunk, trance goa et d’hip hop.
Ensuite, les anglais d’Action Beat jouaient sur la pseudo scène 2. 3 batteurs, 3 guitaristes, un bassiste si je ne me trompe pas … en voilà une formation particulière qui envoie du bois, du très gros bois!
Ils le disent eux même, « On est Action Beat et on est là pour faire du bruit » et c’est exactement ce que l’on a eu! Un bon plaisir avant d’aller au club voir Arnaud Rebotini sur ses machines analogiques produire un son dancefloor comme je les adore. Tout est fait main, et c’est excellent, parfait pour épuiser mes dernières forces avant d’aller me coucher, encore marqué des grosses claques que je me suis prises ce soir.
Dimanche 22, 13h
Petite surprise alors que l’on profite des derniers instants à la piscine après avoir rendu les clés du bungalow, un petit showcase de Sean Nicholas Savage au bord de la piscine à remous.
Toujours aussi sympathique !
Et pour finir l’après midi jusqu’à 16h, c’était Zombie Zombie aux platines pour nous jouer un DJ set particulier mais finalement assez adapté par son rythme et ses influences très variées.
Que dire de ce weekend, à part que ce fut un plaisir du début à la fin. Là où la plupart des festivals sont des parcours sportifs où il faut courir des kilomètres pour voir tel ou tel groupe, où l’on se bat parfois avec la pluie, le public étouffant et ou tout simplement les chaleurs assommantes … ici, rien de tout cela, c’est détente! Les artistes sont relax et accessibles, s’amusent parfois même avec les festivaliers et dorment probablement juste à côté de votre bungalow.
J’ai finalement un seul souhait pour ce festival, c’est qu’il perdure.