Volo : A trois, ils font le ménage au Bijou (Toulouse, 31) 14.11

3 min de lecture
mde

Pour la troisième année consécutive, Volo est venu au Bijou à Toulouse. Cette fois par contre, les deux frères ne se sont pas présentés seuls : avec Alexis, musicien aussi polyvalent qu’arrangeant, ils revoient leur répertoire, pour le plus grand bonheur de leur univers.

Les guitares sont là, comme à leur habitude, attendant que Volo arrive pour les gratter. Mais ces guitares ne sont plus seulement sèches. Une guitare électrique, une basse. Et au milieu des cordes, un synthé et un ordi. Volo ne nous a pas habitué à ce tableau d’entrée, c’est donc avec curiosité que nous attaquons ce concert.

Volo arrive. Les deux frangins sont accompagnés d’Alexis, au piano, au beat, à la guitare électrique, à la basse, à l’arrangement, à l’ambiance, au rythme et à l’harmonie.

Bien évidement, le style Volo est toujours aussi présent : peu d’interludes, toujours très bien sentis, très drôles sans chercher à l’être. Les frangins chantent toujours de la Chanson Française. D’une sincérité touchante, ils nous parlent d’eux, de leur famille, et Disons, de leur maison d’enfance.

Comme toujours, l’émotion et la simplicité sont au centre des chansons. Jolis mots sur jolies notes, Volo nous parle d’amour, sous tous les aspects. Variant les rythmes, Volo nous raconte des histoires, de tous les horizons, sous tous les angles. Ils n’abandonnent pas leurs tubes, C’est pas Tout ça, Un Gars Honnête, T’es Belle, mais laisse aussi la place à des  Pardon, Merci, Couleurs et autre belles découvertes.

L’engagement qu’on leur connait n’a pas disparu, et les frères Volo n’ont pas peur d’aborder de lourds thèmes. De géopolitique en changement climatique, Olive se tue à nous répéter « Bonne Chance ». De Donald au Medef, tout le monde en prend pour son grade. Avec des chansons Dans l’Air Du Temps, Volo n’abandonne pas son combat de sensibilisation

L’arrivée d’Alexis dans le groupe a permis d’élargir l’univers musical de Volo. Nous avons donc pu avoir la chance d’écouter quelques passages entièrement musicaux, d’autres chantés et peu accompagnés (Basse + Percus) voire même a cappella.

Le ballet des guitares continue jusqu’aux rappels, où Volo s’accorde un retour aux sources, avec Tabarnak et C’est Toi, qu’il est toujours aussi plaisant d’entendre.

Crédits photos : Groum’

Laisser un commentaire

Your email address will not be published.

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.

Article précédent

Les Négresses Vertes et Tiwayo à Paloma (Nîmes, 30) 08.11

Article suivant

Entretien avec Balik, chanteur de Danakil, au Baco Reggae Festival (Paris, 75)

Dernières publications