La cumbia est libre, vive la cumbia ! El Gato Negro & Papa jo au Métronum !

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Malgré son arrivée récente sur Toulouse, Le Musicodrome a déjà réussi à poser ses valises. Mieux, il a enchaîné les concerts durant ce week end ! Après notre précédent papier réalisé au festival la France Dort vendredi soir, nous voici à présent embarqué au Métronum. Changement d’ambiance, de salle et de style avec le concert d’El Gato Negro dans la tout neuve salle de musique actuelle, le Métronum ! 

Comme dans tout concert digne de ce nom, il y a un première partie. Celle ci était assurée par le duo de Papa Jo, avec donc Jo au chant et à la guitare ainsi qu’Etienne à la guitare et la percussion. En tout cas ces deux-là ont le sourire et le montrent largement ! C’est simple et efficace dans les paroles, avec des textes et des chants prônant des valeurs d’amour, de partage et d’amitié. Mais c’est rudement chouette, tout comme leur musique aux diverses influences, latine, reggae, funky voir même jazzy ! En tout cas, comme ils le disent, ils filent le smile, c’est le but, c’est cool et tranquille. Ils ne se sont jamais dégonflés, même lors des problèmes techniques, Jo parade avec sa tchatche. On a vu qu’ils passaient au O’Boheme, un bar associatif de Toulouse le 31 octobre, on y sera certainement pour les voir dans une configuration de bar plus intimiste et qui offrira certainement une ambiance plus festive ! A bientôt Papa Jo !

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Papa Jo et Etienne sur la scène du Métronum ! – crédit photo : (c)Maud Busquet

Pour le changement de plateau, bienvenue à l’originalité : Marie-Antoinette ou Marie-Ginette, on ne sait plus. Une vieille folle délurée et bourrée en charge de nous présenter les groupes et de combler les changement de plateau… Non dénuée d’humour, c’est une chouette idée de mettre un one man ou woman show entre les concerts. En fin de compte, elle nous a présenté le groupe suivant, revenant sur ses terres d’origines, El Gato Negro !

El Gato Negro est donc arrivé sur cette scène devant une super salle du Métronum bien remplie. On ne vous représentera pas de nouveau ce groupe où nous avons chroniqué leur dernier album « Cumbia Libre ». C’est celui là qu’il venait présenter samedi soir, et c’est pourquoi nous étions impatients de participer à cette soirée… Un tromboniste, un trompettiste, un bassiste/contre-bassiste, un batteur, un guest guitariste (Etienne de Papa jo), une chanteuse multi-instrumentiste, et un chanteur moustachu armé de sa guitare. On vous laisse imaginer la belle troupe que cela donne sur scène !

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El Gato Negro a libéré la cumbia avec de puissants sons cuivrés – crédit photo : (c)Maud Busquet

El Gato Negro aura donc étalé tout l’étendue de son talent, axé autour de la musique du continent sud-américain, qu’est la cumbia ! Sa fougue aussi, celle que l’on a ressentie en écoutant leur album ! Leur concert aura été une éruption de sonorités latines absolument irrésistibles ! Entre les solos de trompettes, les raggamuffins d‘Alex le chanteur, ou encore la voix envoûtante de la Gitana Tropica, on aura été emballé par leur prestation complète et pleine de pep’s ! Ils auront donc déroulé les morceaux de leur tout récent album comme Radio Catatumbo, Buenos Dias Buenos Aires, Tout le monde Bouge, Supermanbo, ou encore Pregonero ! Un véritable appel à la danse, au dandinement des fessiers, à la libre expression corporelle ou au tout petit pas qui frémisse dans nos jambes avec l’enchainement de ces chansons ! Mais le groupe a aussi assuré de part leur présence sur scène, leur petit rôle qu’ils se sont attribués, les jeux de lumières. Un bel exemple avec l’interprétation de Quiero Ser qui met en exergue le concubinage d’Alex et la Gitana Tropical. Les musiciens se trouvant entre les deux interprètes, essayant de parasiter leur discussion !

Ils auront aussi bien communiqué avec le public toulousain, non sans humour, que ce soit dans l’enchainement des chansons, ou dans aussi la présentation de certains morceaux, avec notamment des prises de position quant à la corruption ambiante et le tout pouvoir des multinationale agro-alimetaires en Amérique du Sud… Cela ne nous a pas étonné quand on connaît l’histoire des membres de ce groupe ! Le public s’est tout de même réellement réveillé, et s’est lâché à la mi-concert quand la très percussive Como Bailo Yo est sortie de la bouche du chat noir. Ensuite la place était au mouvement ! Jusqu’à la fin, une fin des plus rigolote. Avec une Marie-Ginette qui aura annoncé le rappel d’El Gato Negro qui ne pouvait pas partir de là sans que l’on entonne à l’excellente Vamo’negro ! Un fin pétante, à l’unisson avec le public. Avant de finalement terminer le concert en balançant des invitations à un after-concert dans le public, histoire de faire durer le plaisir… 

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Les deux interprètes entourés de leurs musiciens – crédit photo : (c)Maud Busquet

Afin d’accompagner ce doux début de nuit, les plus vaillants auront pu se délecter des sonorités electro-cumbia de Dj Yeahman! qui clôturait cette soirée aux forts accents latins. Devant un public largement diminué, il aura tout de même distillé son son métissé, puissant et harmonieux. Une invitation à danser jusqu’au bout de la nuit sur des airs lancinants. Aucun doute que la soirée s’est bien passée pour ceux qui sont restés au Métronum ! En partant, on a pu surtout se dire que les chats noirs ne portent pas que malheur, ils apportent aussi plein d’énergie et de vie !

Article rédigé par Jackonthemoon

Jack'

Jardins partout, musique tout le temps.
"Une société normalisée est à la fois répressive et rationnelle, mais la rationalité la rend plus normalisée et plus répressive. Dans cette perspective, rationalité, répression, normalisation, seraient indissociable" J.Dreyfus.

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