Chronique de « Change The World or Go Home », vol imminent avec Cosmic Carnival (2012)

6 min de lecture

Ils nous viennent d’un pays qui a son niveau en dessous de celui de la mer et pourtant leur musique n’est pas à six pieds sous terre ! C’est rafraichissant, c’est vivant et c’est pour ça qu’on en parle ici ! Accrochez-vous, l’embarcation pour les Pays-Bas est imminente.

Le groupe est composé de cinq gars et d’une jeune fille. Leur album s’appelle « Change the world or go home » et il est sorti en 2012. Il est intergénérationnel : on entend des sonorités des années 60, des années 70 et pourtant tout est soigneusement mélangé et ça ne dissone pas avec l’ère actuelle ! Cosmic Carnival a donc créé un rock groovy et funky. 

En 2009, ils ont gagné le prestigieux prix hollandais « De Grote Prijs van Nederland ». Suite à ça, ils ont enchaîné les concerts aux Pays-Bas mais aussi à l’étranger : en Europe (Grèce), en Afrique (Maroc) et également en Amérique (New-York).

Après cette brève présentation, il est temps de revenir sur les 10 pistes qui composent cet album.

Funny Man commence sur un son radio. Comment ça ce sont des néerlandais ? On entend parler espagnol, puis ça chante en anglais. Ah bah oui ! Qui a dit que c’était des textes écrits dans la langue natale ? Les voix se suivent, le rythme est effréné. Les oreilles n’ont pas eu le temps de dire ouf, que le popotin est déjà en train de se balancer de gauche à droite !

La piste suivante KingMaker est très entraînante. Un petit coup de coeur pour celle-là. Puisqu’un long discours est bien inutile face à l’écoute, c’est à vous de jouer :

Drôle d’idée de voir débarquer un morceau appelé Stop it mais soit… Ce message rappelle qu’il suffit parfois de prendre cinq minutes pour se rappeler pourquoi on aime garder cet état d’esprit de fête. 

Archipelago garde le cap, vous voilà sur une plage de sable blanc. L’inspiration vient sûrement des plages de sable fin de Den Haag… En tout cas si vous partez avec l’album de Cosmic Carnival en vacances, ce morceau est idéal pour défaire ses valises et courir faire son premier plongeon, tête la première.

Un coucher de soleil, une bière, un jeu de carte. Parfait pour illustrer The green light pt. 1. Un album à écouter autant en famille qu’avec les copains, là où aucune règle n’est de mise. Si, une : cet album est à écouter avec de la bonne humeur.

Desperate Man est la chanson qui vous chatouille les tympans. Chez Cosmic Carnival ils sont sympas. Ils ne laissent personne sur le carreau. On motive toute la troupe, on se tient bras dessus, bras dessous et on va boire un verre. Ils savent aussi s’énerver, là un bon riff de guitare comme on finit par débouler sur Share the love, la ryhtmique soutenue de l’album se poursuit. Passage en mode rock’n’roll !

Un petit air des Beatles dans le morceau suivant : Is it wrong. Le voyage touche à sa fin et Cosmic Carnival nous aide à redescendre doucement.

Qui disait partie 1, dit une partie 2. Elle est toute prête et elle arrive maintenant. La première partie était un peu comme un début de soirée. On sent que tous les membres du groupe se sont bien échauffés. La soirée bat donc son plein dans The green light pt. 2.

Et c’est la fin avec Burn Roses. Une douce mélancolie envahit l’air. Il a un doux goût sucré malgré l’amertume de la fin. Il ne faut pas être triste. Après tout il suffit d’appuyer une nouvelle fois sur play pour repartir…

Les mélodies sont travaillées, les sons sont bien arrangés, il n’y a vraiment pas grand chose à jeter dans cet album. C’est une belle histoire en musique. Un album à garder précieusement…

Titres : 10 pistes
Album : Change The World or Go Home
Sortie : 2012
Discographie : 1er
Genres : Rock néerlandais

NOTE : 

Toujours pas de note dans cette rubrique. On lève un pouce (celui de la main gauche ou de la main droite… ça n’a pas trop d’importance). Et merci à ces six jeunes néerlandais pour la banane qu’ils donnent.

Article rédigé par Machy.

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